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Zones bleues – Les secrets de l’extrême longévité

Posted on juillet 25, 2025juillet 26, 2025 By jeansaistrop76@gmail.com Aucun commentaire sur Zones bleues – Les secrets de l’extrême longévité

Les liens pour vous procurer les différentes versions

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📕Lien vers l’ebook : https://amzn.to/3IFh5hX


Sommaire

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  • Découvrez les Mystères des Zones Bleues : Les Secrets de la Longévité Révélés ! 🌍✨
    • Qu’est-ce qu’une Zone Bleue ? Une Définition Clé 📍
    • La Sardaigne : Le Berceau de la Longévité 🇮🇹👵👴
      • La Barbagia : Le « Pays des Barbares » 🏞️
      • Seulo : Le Village de Tous les Records 🥇
      • L’Importance d’une Approche Multidisciplinaire 🧪🤔
    • Les Piliers de la Longévité en Sardaigne : Un Mode de Vie Unique 🌳🍇🐑
      • 1. L’Alimentation : Saveurs Anciennes et Bienfaits Modernes 🍽️
      • 2. L’ADN : Les Gènes d’un Isolement Millénaire 🧬
      • 3. Les Liens Sociaux et Familiaux : La « Famiglia » au Cœur de Tout 💖
      • 4. L’Activité Physique : Le Mouvement, Secret de la Vitalité 🚶‍♂️🧀
    • Nicoya, Costa Rica : La Plus Grande Zone Bleue du Monde 🇨🇷🌴
    • Les Piliers de la Longévité à Nicoya : Une Vie Simple et Connectée 🌞💧🌽
      • 1. Les Liens Sociaux et Intergénérationnels : Un Cocon Familial Essentiel 👨‍👩‍👧‍👦
      • 2. La Spiritualité : Une Foi Indéfectible 🙏
      • 3. L’Activité Physique : La Douceur du Quotidien 🤸‍♀️🏇
      • 4. L’ADN : Des Télomères Exceptionnellement Longs ✨
      • 5. L’Alimentation : La Richesse de la Terre 🌽🌶️
      • 6. L’Eau Très Dure : Un Elixir de Longévité 💧
    • En Conclusion : Agir pour sa Propre Longévité ✨🎯

Découvrez les Mystères des Zones Bleues : Les Secrets de la Longévité Révélés ! 🌍✨

Bienvenue dans un voyage fascinant au cœur des « Zones Bleues », ces territoires extraordinaires où l’on vit non seulement plus longtemps, mais surtout en meilleure santé ! Cet article explore les révélations de l’ouvrage éponyme, fruit d’une incroyable enquête internationale menée par le médecin généraliste Vincent Valinducq et la cheffe naturopathe Angèle Ferreux Maeght. Préparez-vous à découvrir des secrets ancestraux et des modes de vie inspirants qui pourraient transformer votre perception de la longévité ! 💡

Qu’est-ce qu’une Zone Bleue ? Une Définition Clé 📍

Le concept de « Zone Bleue » a émergé à l’orée du XXIe siècle. C’est en 2000 que les chercheurs Gianni Pes et Michel Poulain ont fait une découverte capitale en Sardaigne, dans la province de Nuoro : la plus forte concentration de centenaires en bonne santé au monde. Intrigués par ce phénomène, ils ont exploré d’autres territoires similaires à travers le globe, les baptisant « zones bleues ».

Les auteurs de l’ouvrage ont eu la chance de participer à cette enquête internationale, dont le résultat a été une série de documentaires diffusée sur France 5 durant l’été 2019, et dont ce livre est le prolongement. Leur mission était de percer les secrets de la longévité de ces communautés dispersées aux quatre coins du monde, en analysant minutieusement leur nourriture, leur activité physique, leur état de santé, leur patrimoine génétique, leurs liens sociaux, leurs conditions de travail et leur environnement.

L’une des découvertes majeures de cette enquête est que la génétique ne serait responsable que d’environ 20 % du phénomène de longévité. Cela signifie que les 80 % restants sont des facteurs modifiables, relevant de ce que l’on appelle l’« épigénétique », incluant l’alimentation, l’activité physique et l’environnement social. C’est la preuve concrète que nous pouvons être acteurs de notre propre santé et longévité ! 💪

Angèle Ferreux Maeght, inspirée par la vitalité exceptionnelle de sa grand-mère paternelle de 95 ans, et Vincent Valinducq, attiré par le rapport humain lors de ces « visites à domicile » aux quatre coins du globe, ont tous deux ressenti le besoin d’aller à la rencontre de nonagénaires et de centenaires en excellente santé. Leur objectif : comprendre d’abord, puis transmettre ces précieuses informations à leur manière.

Au-delà des facteurs physiques et génétiques, les auteurs soulignent qu’un des piliers les plus importants pour une longévité en bonne santé est le lien social. L’amour, la bienveillance et la générosité intergénérationnelle sont essentiels pour lutter contre l’isolement et instaurer une dynamique positive favorisant la bonne santé et la longévité. Ces valeurs agissent comme de véritables trésors pour tenir à distance les situations difficiles, offrant un mode de vie complet à découvrir et à adopter.

En somme, l’ouvrage insiste sur un message clé : il n’est jamais trop tard pour devenir acteur de sa longévité. La plupart d’entre nous ont une perception passive de l’espérance de vie, alors qu’elle dépend bien plus de nos choix que nous ne le pensons. Les zones bleues sont la preuve vivante qu’une excellente qualité de vie et une santé robuste peuvent perdurer jusqu’à des âges avancés, contrastant fortement avec la situation dans des pays comme la France, où la population vieillissante est confrontée à une augmentation des maladies chroniques neurodégénératives. Le but est de partager ces secrets pour que chacun puisse saisir le pouvoir d’agir sur sa propre santé.

La Sardaigne : Le Berceau de la Longévité 🇮🇹👵👴

Située à quelques encablures de la Corse, la Sardaigne, deuxième plus grande île de la Méditerranée, s’étend sur environ 270 km vers les côtes africaines. Historiquement surnommée « patrie du bétail » en raison de son activité pastorale, cette île italienne au caractère trempé offre une harmonie rare entre plages splendides, villes historiques, villages authentiques et régions sauvages montagneuses. Des milliers de nuraghi, ces étonnantes ruines en pierre datant de l’âge du bronze, témoignent d’une habitation très ancienne de l’île. Sa position centrale en Méditerranée en a fait un point de rencontre et une base stratégique au fil des civilisations.

La microrégion qui a attiré l’attention des chercheurs se trouve à l’abri du tourisme balnéaire et des grandes agglomérations insulaires, à cheval sur les provinces de la Barbagia et de l’Ogliastra, blottie sur les contreforts du Punta La Marmora.

La Barbagia : Le « Pays des Barbares » 🏞️

Considérée comme le cœur de la Sardaigne, la Barbagia est un vaste territoire qui occupe en grande partie les pentes du Gennargentu, un massif impressionnant au centre de l’île. Son nom, dérivé du mot latin barbaria (« pays des Barbares »), fait référence au fait que, dans l’Antiquité, chaque étranger était perçu comme un barbare. De tout temps, la Barbagia a servi de refuge aux Sardes fuyant ou combattant les envahisseurs étrangers.

La région de Nuoro, en Barbagia, est particulièrement remarquable par ses paysages sauvages et somptueux, ses villages tranquilles et sereins, et le respect profond des traditions locales. Mais ce qui la rend unique, c’est le nombre incroyablement élevé de nonagénaires et de centenaires en parfaite santé. Ces aînés n’hésitent pas à cuisiner, participer aux festivités, se promener et suivre les troupeaux de moutons, honorant les superbes produits locaux tels que fromages, légumes et viande de chèvre.

Seulo : Le Village de Tous les Records 🥇

L’histoire officielle des zones bleues débute à Montpellier en 1999. Le médecin et statisticien médical italien Gianni Pes y présente une étude révolutionnaire : il a retracé patiemment la vie d’un millier de centenaires sardes, dont 200 examinés personnellement. Sa conclusion étonnante : une concentration extraordinaire de centenaires en Barbagia, où l’on vit plus longtemps et en meilleure santé que partout ailleurs en Italie, en Europe, et peut-être même dans le monde.

À Seulo, un village de « seulement » 2 500 habitants, Gianni Pes a recensé sept centenaires, une proportion quatorze fois supérieure à celle des États-Unis (1/5 000 personnes). Il qualifie ce village de « trésor » pour y trouver le secret de la longévité. Initialement sceptique, le démographe belge Michel Poulain, spécialiste des îlots de longévité, a vérifié les faits sur place et a confirmé la justesse des observations de Pes.

Seulo bat des records mondiaux de longévité :

  • Pas moins de 17 % de sa population est constituée de nonagénaires, soit près d’un habitant sur cinq ayant dépassé les quatre-vingt-dix ans (20 fois plus qu’en France).
  • Les centenaires représentent 0,3 % de la population, contre à peine 0,03 % en France.

Ces « super-seniors » sont valorisés et honorés : leurs photos sont affichées sur leurs maisons, souvent accompagnées de mots doux rédigés par les enfants, et une carte au cœur du village indique leurs habitations. Cela contraste fortement avec les coutumes des pays dits « développés », où les aînés sont souvent cloîtrés dans des maisons de retraite.

Après plusieurs séjours sur l’île, Michel Poulain a développé l’indice d’extrême longévité (IEL) basé sur des documents irréfutables prouvant l’âge réel des centenaires. C’est sur une carte, délimitée par un marqueur bleu, que la première zone bleue du monde a été officiellement créée en Sardaigne.

Quatre ans plus tard, Gianni Pes, Michel Poulain et leurs collègues ont publié un article historique dans Experimental Gerontology. Ils y ont affirmé que la Barbagia est la région où l’on vit le plus vieux en Sardaigne. Un fait encore plus étrange est que ce phénomène concerne autant d’hommes que de femmes, ce qui va à l’encontre de toutes les autres statistiques mondiales où les femmes centenaires sont généralement quatre fois plus nombreuses que les hommes. Les hommes de Barbagia, en particulier, semblent maintenir une vigueur et une vitalité réelles plus longtemps que tous les autres hommes du monde.

L’Importance d’une Approche Multidisciplinaire 🧪🤔

Pour comprendre pourquoi cette région montagneuse, longtemps isolée, compte autant de centenaires en bonne santé et une quasi-égalité entre hommes et femmes centenaires, une approche multidisciplinaire rigoureuse et scientifique est nécessaire. Les questions sont nombreuses : le rôle de la qualité de l’air et de l’eau, l’impact de l’alimentation et du mode de vie, l’importance du stress (ou de son absence), les facteurs génétiques, et l’influence des médecines douces. L’objectif est de percer les mystères et de déterminer les piliers de cette longévité exceptionnelle.

Les Piliers de la Longévité en Sardaigne : Un Mode de Vie Unique 🌳🍇🐑

1. L’Alimentation : Saveurs Anciennes et Bienfaits Modernes 🍽️

À Seulo, la nourriture est au cœur des festivités. Les hommes préparent le cochon de lait sarde à la broche, tandis que les femmes, sous l’œil vigilant d’Antonia, 89 ans, préparent la pasta, des raviolis maison sans œufs, mais avec de la semoule, du lard et de la graisse de cochon, farcis d’abats de porc. Cela est loin du régime méditerranéen traditionnel et des recommandations des nutritionnistes. Antonia, qui a mangé cette couenne de porc « toute sa vie », incarne cette tradition culinaire.

Malgré cela, la consommation de viande en Barbagia est très modérée, inférieure aux recommandations de l’Anses (500 g/semaine hors volaille). La viande est principalement réservée aux repas de fête, une ou deux fois par mois tout au plus. Contrairement à l’image que l’on se fait de la cuisine méditerranéenne, le poisson est quasiment absent.

Un plat surprenant est le casu marzu, un « fromage pourri » avec des asticots vivants, considéré par les villageois comme un secret de leur longévité. Giovanni, 83 ans, en témoigne, son père ayant vécu jusqu’à 101 ans en en consommant avec du vin.

Autre pilier de l’alimentation : le vin fait maison, issu de vignes non traitées et sans sulfites ajoutés. Ce vin rouge, fait à partir du cépage Cannonau, contient jusqu’à deux ou trois fois plus de flavonoïdes que les autres vins grâce au terroir spécifique de la région. Les flavonoïdes sont des super antioxydants, pigments végétaux qui protègent l’organisme contre les maladies cardiovasculaires et les cancers. Les bergers boivent du vin au dîner, se limitant à environ un quart de litre.

Dans des villages comme Esterzili, l’agriculture et l’élevage ont toujours été centraux. Zelinda, 102 ans, cuisine un fabuleux minestrone, une soupe de légumes, souvent agrémentée de pâtes ou de riz et de parmesan. Elle affirme que toute sa nourriture venait de son potager, jamais de produits industriels. Les nutritionnistes confirment que la qualité de cette alimentation est un secret de sa longévité : peu de viande (d’animaux élevés en plein air), beaucoup de produits du potager, locaux, récoltés et consommés au fil des saisons, non traités et très riches en vitamines et acides aminés. Les produits industriels, bourrés d’additifs et pauvres en nutriments, sont absents de leur régime.

Cette alimentation « monotone », à base de produits sains et non traités, préserve le microbiote intestinal. Gianni Pes explique que les bactéries des centenaires sont les mêmes que celles trouvées dans les produits locaux comme le lait et le fromage, ce qui suggère un transfert favorable qui modifie le métabolisme et protège contre le diabète et les maladies métaboliques. Le microbiote, essentiel pour la synthèse des vitamines, le système immunitaire, et les fonctions digestives, métaboliques et neurologiques, est menacé par une alimentation industrielle et déséquilibrée. Les Sardes favorisent une alimentation variée riche en fibres, modérée en graisses animales, et incluant des aliments fermentés.

Enfin, le fromage et le lait de chèvre sont des incontournables de la cuisine locale en Barbagia. Il n’est pas anodin que tous les hommes centenaires de la région soient des bergers, ayant suivi un régime pastoral riche en viande, fromage et lait de chèvre ou chevreau. Le lait de chèvre est présenté comme ayant des qualités nutritionnelles supérieures au lait de vache, se rapprochant du lait maternel, et est riche en vitamines (A, D, C, B) et en oligoéléments et minéraux (calcium, phosphore, magnésium, potassium). Il est considéré comme un aliment qui « fait les centenaires en bonne santé ».

2. L’ADN : Les Gènes d’un Isolement Millénaire 🧬

L’étude des gènes et de l’ADN des habitants de la Barbagia offre une autre piste pour comprendre leur longévité. L’isolement de cette population pourrait remonter à l’âge du bronze, lorsque les natifs se sont retirés dans les montagnes pour éviter les envahisseurs et développer des liens familiaux et communautaires puissants. Les Phéniciens et les Romains, par leur présence sur le littoral sarde, ont poussé une partie des populations vers les régions montagneuses, plus secrètes et isolées.

Cet isolement a perduré jusqu’au XXe siècle. Les Barbares se sont tenus à l’écart des envahisseurs étrangers et même des autres Sardes, forgeant une réputation d’inhospitalité et de méfiance envers les « étrangers ». Cependant, cet isolement a joué le rôle d’un incubateur génétique, amplifiant certaines caractéristiques et en atténuant d’autres. Paolo Francalacci, professeur de génétique à l’université de Sassari, confirme que l’isolement culturel et génétique « donne des résultats très intéressants ». La persistance de la langue sarde, fidèle au latin dans sa prononciation et sa structure de phrases, suggère que le mode de vie des habitants de la Barbagia a peu évolué depuis les débuts de notre ère, un signe de reproduction dans un milieu favorable et isolé.

Bien que l’environnement et le mode de vie soient des facteurs prépondérants, la génétique joue également un rôle important dans la longévité sarde. Au Tribunal suprême de San José, l’épidémiologiste Luis Rosero a découvert que les hommes de la péninsule de Nicoya avaient le taux de survie le plus important du monde, et qu’une étude génétique a révélé un nombre exceptionnellement élevé d’indicateurs intéressants.

À Seulo, le généalogiste Pino Leda a retracé la généalogie du village jusqu’en 1570, notant que tous les centenaires recensés sont apparus dans la seconde moitié du XIXe siècle, un mystère concentré dans certains villages. Une piste explorée par Pino Leda est la consanguinité. Selon lui, à l’époque, les villageois étaient tous consanguins, faisant partie de la même famille. Cette consanguinité aurait pu opérer une sélection naturelle en éliminant les plus faibles, ne transmettant de génération en génération que les gènes les plus puissants, créant ainsi le phénomène de longévité. Bien que la consanguinité soit généralement associée à un taux élevé de maladies génétiques et de mortalité infantile selon la science moderne, l’exemple de la Barbagia remet en question ces théories, suggérant une « hyperrésistance au temps qui passe » chez les Sardes.

Gianni Pes, dont le grand-oncle a vécu 110 ans, dirige un département de recherche sur la longévité à l’université de Sassari, avec une banque ADN de plus de 400 échantillons de sang de nonagénaires et centenaires. Il a constaté que les globules rouges des super-seniors sardes sont plus petits que la normale, facilitant leur passage dans les artères et les veines, réduisant la formation de caillots, l’hypertension artérielle et les AVC. Les globules blancs, essentiels pour les défenses immunitaires, sont aussi très nombreux chez les personnes très âgées de Sardaigne, rendant leurs défenses immunitaires plus efficaces, probablement grâce à des gènes particuliers et à des facteurs non génétiques liés à leur mode de vie.

3. Les Liens Sociaux et Familiaux : La « Famiglia » au Cœur de Tout 💖

Le lien social est l’un des piliers les plus importants de la longévité en bonne santé. À Seulo, Antonia, près de 90 ans, participe joyeusement à toutes les festivités villageoises, se tenant informée et retrouvant ses amis, ce qui maintient son moral au plus haut et ses facultés cognitives.

À Esterzili, Zelinda, 102 ans, vit avec l’un de ses fils et sa belle-fille en parfaite harmonie depuis 32 ans. Pour elle, l’harmonie familiale est capitale : « L’union fait tout. Dans les familles, c’est la chose la plus importante ». Cette importance de la communauté et de la famille, résultat de leur isolement historique, est à l’opposé de ce qui se passe dans la plupart des pays industrialisés.

Dan Buettner a souligné en 2008 dans son livre « Blue Zones » (cité) que, aux États-Unis, la plupart des seniors sont exclus de la vie de leurs enfants et petits-enfants, souvent placés en maisons de retraite. Cette situation est similaire en France, où la remise en cause des liens intergénérationnels s’est intensifiée, avec une augmentation significative des résidents en maisons de retraite, notamment ceux souffrant de maladies neurodégénératives. En 2015, 728 000 personnes étaient résidentes en maison de retraite, dont près de 600 000 dépendantes. Ce vieillissement de la population pose un défi majeur pour les infrastructures de soins.

En Barbagia, un tel scénario est inconcevable. Le sens des responsabilités familiales, la pression communautaire et l’affection des jeunes générations font que les nonagénaires et centenaires vivent entourés des leurs, au sein de leur famille et communauté, jusqu’à leur dernier souffle.

Les avantages de cette cohabitation sont nombreux pour toutes les générations :

  • Les aînés ne se sentent jamais seuls ou isolés, leur moral est maintenu et leurs facultés cognitives sont entretenues. En cas de maladie ou de blessure, ils sont immédiatement pris en charge par des proches.
  • Les jeunes générations (enfants et petits-enfants) bénéficient de la sagesse et des connaissances des aînés, qui leur transmettent traditions et valeurs. La participation active des aînés à la vie des jeunes contribue à les rendre plus équilibrés et sains, augmentant leurs chances de vivre plus vieux et en bonne santé.
  • Environ 95 % des aînés de la Barbagia dépassent les 100 ans et profitent de l’attention et des soins d’une fille ou d’une petite-fille.

Au cœur de la zone bleue sarde, il n’est pas question de maison de retraite. Les Sardes cultivent un respect profond et une approche positive des anciens, à l’inverse de la jeunesse idolâtrée dans les pays occidentaux. Là-bas, plus on est vieux, plus on est respecté. Les jeunes générations ressentent une « dette d’affection » envers leurs aînés. Il existe un lien indéniable entre le respect des anciens et leur longévité en bonne santé. Les aînés participent activement à l’éducation des petits-enfants et au fonctionnement du foyer, se sentant utiles et aimés, ce qui est un facteur de longévité. Les études montrent clairement que les personnes bien entourées par la famille et ayant une vie sociale valorisante vivent plus longtemps, repoussant le « passage de la grande faucheuse ».

L’étude « Solitudes en France » de la Fondation de France (2014) révèle une progression de l’isolement en France : 25 % des Français n’ont pas de réseau amical actif, et 39 % ont peu de contacts familiaux. Les plus de 75 ans sont les plus impactés par cet isolement relationnel.

4. L’Activité Physique : Le Mouvement, Secret de la Vitalité 🚶‍♂️🧀

L’activité physique douce, endurante et régulière est un autre pilier essentiel. Giovanni, plus de 80 ans, n’a pas peur de marcher plusieurs heures sur un terrain accidenté. Dès l’âge de 11 ans, il travaillait comme berger, parcourant les montagnes. Cette vie rude, partagée par la plupart des villageois, impliquait la transhumance, la traite des chèvres et la fabrication du fromage.

Les hommes de la Barbagia se levaient tôt et marchaient quotidiennement une dizaine de kilomètres, parfois plus, sur un terrain très escarpé. En hiver, les transhumances vers les plaines pouvaient atteindre 100 à 150 km, parcourus à pied au rythme des bêtes, se nourrissant de lait de chèvre, fromage, vin rouge et occasionnellement de viande de chevreau.

Cette marche quotidienne, sans le savoir, confirme les résultats d’une étude de l’université de Harvard (1986) sur 17 000 sujets, montrant qu’une pratique régulière d’activité physique douce et endurante réduit le taux de mortalité de 33 %. La topographie rocheuse et escarpée de la Barbagia, peu propice à l’agriculture mais idéale pour l’élevage, a naturellement transformé ses habitants en bergers, une activité sans stress qui exige de parcourir de longues distances à pied. Marcher 7 à 10 kilomètres par jour entretient naturellement le système cardiovasculaire, muscle le corps sans user les articulations, et explique pourquoi les centenaires sardes souffrent deux fois moins de fractures que leurs homologues italiens.

La marche est l’activité physique idéale :

  • Accessible à tous les âges et à tous les rythmes.
  • Brûle en moyenne 490 kcal par heure pour les bergers de la Barbagia.
  • Protège les os et les articulations : augmente la densité osseuse, prévient l’ostéoporose et est bénéfique en cas d’arthrose.
  • Protège le système cardiovasculaire et entretient le souffle : une marche quotidienne d’au moins 30 minutes réduit significativement le risque de diabète de type 2 (près de 60 %), aide à lutter contre le surpoids, le cholestérol et l’hypertension.
  • Permet de lutter contre le surpoids : une heure de marche à rythme normal brûle entre 250 et 400 kcal, ciblant graisses et sucres, renforçant les muscles et affinant la silhouette.
  • Protège le cerveau : aucun centenaire en Barbagia ne souffre de maladies neurodégénératives. Marcher au moins 8 heures par semaine réduit d’un tiers le risque d’AVC chez les hommes de plus de 60 ans. Cela favorise l’oxygénation du sang et des neurones, renforce les performances cognitives, la mémoire et la concentration.
  • Booste le moral : la marche libère des endorphines, hormones du bien-être, et est efficace contre les symptômes dépressifs, l’anxiété et la tristesse.

Trente minutes de marche par jour (6 000 à 10 000 pas) sont très bénéfiques, et des astuces simples comme descendre une station plus tôt ou se garer plus loin peuvent aider à atteindre cet objectif.

Nicoya, Costa Rica : La Plus Grande Zone Bleue du Monde 🇨🇷🌴

Le Costa Rica, surnommé la « Suisse de l’Amérique centrale », est un pays discret mais exemplaire, reconnu comme le champion du bonheur durable selon le Happy Planet Index. Ses choix audacieux ont favorisé la qualité de vie de ses habitants, les « Ticos ».

Depuis 1821, le Costa Rica a opté pour la démocratie, abolissant la peine de mort en 1882. En 1948, une décision capitale a été prise : supprimer l’armée. Cette mesure a permis de rediriger d’importants budgets vers des secteurs essentiels comme l’enseignement et la santé. Le pays est devenu un modèle en matière d’éducation publique gratuite et offre un système de santé moderne et accessible à tous, y compris aux expatriés, avec des prix abordables.

Le Costa Rica est également un pionnier en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité, abritant 6 % de la biodiversité mondiale. Malgré une déforestation passée pour le café et les bananes, le gouvernement a encouragé le reboisement, faisant du patrimoine naturel le pilier d’un tourisme responsable et durable. Près de 99 % de son électricité provient d’énergies renouvelables, et 26 % du territoire est classé en zone protégée, un des pourcentages les plus élevés au monde.

C’est dans ce contexte unique que Dan Buettner, en collaboration avec Michel Poulain, a étudié la presqu’île de Nicoya, qui abrite la plus grande zone bleue du monde. Ici, 13 % de la population a plus de 90 ans et 5 % a dépassé le siècle, des chiffres exceptionnels même pour un pays déjà classé parmi les cinq premières nations mondiales en espérance de vie. Dan Buettner, explorateur et journaliste, a largement contribué à médiatiser les zones bleues, mais ses découvertes s’appuient sur le travail de nombreux scientifiques comme Poulain et Pes.

En novembre 2017, le Costa Rica a organisé l’Encuentro Mundial de Zonas Azules à Nicoya, une célébration des centenaires. Michel Poulain a exprimé son admiration pour cette « volonté de mettre en évidence les personnes âgées », contrastant avec les sociétés occidentales qui les « mettent au rencard ». Dan Buettner a confirmé que les personnes âgées ont un rôle bénéfique au sein de la société et de la famille, citant l’« effet grand-mère » : les enfants vivant avec leurs grands-parents ont un taux de mortalité et de maladie plus bas, et les aînés vivent deux à quatre ans plus longtemps que s’ils étaient en maison de retraite.

Le Costa Rica s’efforce de maintenir les personnes âgées chez elles, avec un programme national de visites médicales gratuites à domicile pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer. La vice-présidente du pays a souligné l’importance de protéger cette zone bleue.

Les Piliers de la Longévité à Nicoya : Une Vie Simple et Connectée 🌞💧🌽

1. Les Liens Sociaux et Intergénérationnels : Un Cocon Familial Essentiel 👨‍👩‍👧‍👦

À Nicoya, le puissant lien intergénérationnel est fondamental pour expliquer la longévité. Maximina, 101 ans, vit dans la maison familiale avec sa fille Grace (62 ans) et sa petite-fille qui élève seule son bébé, réunissant quatre générations sous le même toit. Une étude de l’institut allemand Max-Planck a prouvé que garder régulièrement ses petits-enfants améliore les fonctions cognitives, diminue le risque d’Alzheimer et prévient le stress. Les seniors restent plus actifs, sont stimulés et prennent conscience de leur rôle important.

La philosophie de la « pura vida » (« l’art de profiter des richesses offertes par la vie ») est incarnée par Maximina. Malgré une vie rude de mère célibataire élevant seule ses enfants, elle a toujours trouvé la force de se battre et de rester optimiste. Son secret : ses enfants et la vie en communauté.

L’importance de rester dans un cadre connu est cruciale. Gregoria, 103 ans, vit avec sa fille et reçoit des visites médicales à domicile. La docteure Jorleny Hernandez insiste : « Cette patiente est juste atteinte de vieillesse… Elle doit simplement rester dans sa maison, dans le cadre qu’elle connaît, sous la surveillance de sa fille… ». Elle ajoute que si Gregoria était envoyée à l’hôpital, elle mourrait rapidement sans le soutien familial. Ce maintien à domicile est un secret de longévité et de bonne santé, à l’opposé de la désespérance souvent associée aux maisons de retraite en France, où de nombreuses personnes âgées souffrent de dépression suite à leur placement. La « première mort » de ces personnes est « une mort par exclusion de la vraie vie ».

Outre la famille, les relations amicales sont tout aussi importantes. L’amitié est une valeur refuge pour les seniors, qui se sentent souvent mieux compris par leurs amis que par leur famille. Des études ont montré que la qualité des relations, plus que la quantité, est garante de bonheur, de mémoire et de santé. L’isolement à un âge avancé a un effet plus négatif sur la tension artérielle que le diabète.

2. La Spiritualité : Une Foi Indéfectible 🙏

La spiritualité est l’un des éléments fondamentaux expliquant l’exceptionnelle longévité en bonne santé des habitants de Nicoya. L’immense majorité des super-seniors croient en une puissance supérieure, à l’instar des centenaires sardes très croyants ou de ceux d’Okinawa qui vénèrent leurs ancêtres.

José, 104 ans, vit avec son petit-fils et a une santé de fer. Il garde même un cercueil chez lui, non par peur de la mort, mais par acceptation de la volonté de Dieu : « Pour moi, c’est aussi bien de vivre que de mourir… C’est pour ça que j’ai vécu autant d’années… c’est d’obéir à Dieu ».

Cette « externalisation du contrôle » signifie qu’ils s’en remettent à une puissance supérieure pour décider de leur sort, ce qui les libère de nombreuses angoisses existentielles. Une étude citée par Dan Buettner a montré que les personnes assistant à un service religieux au moins une fois par mois présentent un risque de décès inférieur de 35 % dans les sept années suivantes par rapport au reste de la population.

Le lien entre croyance religieuse et bonne santé n’est pas exclusif aux zones bleues. Selon le sociologue Régis Dericquebourg, la « thérapie religieuse » remonte à l’Antiquité. Le christianisme, très pratiqué au Costa Rica, a toujours eu le souci des malades, comme en témoignent la fondation d’hôpitaux et les rites pour les malades. Les religions peuvent contribuer au mieux-être psychologique et à l’amélioration de la santé des fidèles, agissant comme des « briseurs de soucis ».

3. L’Activité Physique : La Douceur du Quotidien 🤸‍♀️🏇

À Nicoya, les centenaires ne sont pas malades, ils ont une bonne mémoire et une tension normale pour leur âge. Quasiment tous les seniors et super-seniors pratiquent une activité physique douce et régulière.

Saul, 102 ans, entretient sa forme physique avec un vélo elliptique quotidien, réalisant 450 cycles sans interruption et sans essoufflement. Cette activité est excellente pour la coordination, l’activité cardiaque et les muscles.

Don Pancho, 100 ans, monte à cheval tous les matins avec sa jument Corazon. Ancien cow-boy, il pratique l’équitation depuis toujours, une activité très courante dans cette région rurale. L’équitation, au-delà de l’équithérapie, offre de nombreux bienfaits pour la santé physique (musculature, posture) et mentale (réduction du stress, concentration, développement du relationnel avec l’animal).

Alcides, 86 ans et en pleine forme, élève du bétail depuis l’âge de 12 ans et attribue sa longévité à la marche et à l’équitation quotidiennes. Il s’étonne de voir des jeunes de 35 ou 40 ans incapables de marcher.

Une étude menée à Copenhague sur 8 577 personnes pendant 25 ans a montré que des activités régulières peuvent prolonger la vie en bonne santé : 3 ans pour le cyclisme, 4 ans pour le football, 6 ans pour le badminton, et jusqu’à 9 ans pour le tennis, surpassant les bénéfices du jogging.

4. L’ADN : Des Télomères Exceptionnellement Longs ✨

Luis Rosero, « père » de la zone bleue costaricienne, a découvert des spécificités génétiques chez les Nicoyens :

  • Ils ont un avantage métabolique formidable.
  • Des niveaux plus bas de cholestérol et moins de problèmes d’hypertension.
  • Ils sont plus grands que dans le reste du pays.
  • Ceux qui vivent très longtemps sont nés à Nicoya et y ont passé toute leur vie ; s’ils partent, ils perdent cet avantage.
  • L’environnement et la génétique sont primordiaux pour expliquer cette longévité.

L’analyse du sang des super-seniors de Nicoya a révélé un secret majeur : leurs télomères sont significativement plus longs que ceux des autres habitants du pays. Les télomères, extrémités de nos chromosomes, raccourcissent avec l’âge, étant l’une des raisons du vieillissement. Ceux des Nicoyens correspondent à des personnes ayant une dizaine d’années de moins. Plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle, notamment le manque de stress et la génétique. L’ascendance indigène des Nicoyens, les Indiens Chorotegas, pourrait leur conférer un gène de résistance ou de longévité accrue.

Les télomères protègent les chromosomes et participent à l’intégrité du patrimoine génétique. Leur taille est un indice de longévité, et leur raccourcissement est plus rapide chez les hommes que chez les femmes, ce qui pourrait expliquer l’espérance de vie plus longue chez les femmes. Le tabagisme, le stress, certaines conditions socioprofessionnelles et un mauvais état de santé peuvent accélérer ce raccourcissement.

L’influence des Indiens Chorotegas est encore palpable à Nicoya. Descendants de cette civilisation précolombienne, les centenaires du XXIe siècle ont une alimentation similaire à celle de leurs ancêtres et vivent dans une société encore peu affectée par le stress. Gianni Pes reconnaît l’importance de ce « facteur lié à l’ascendance chorotega ».

5. L’Alimentation : La Richesse de la Terre 🌽🌶️

À Carrillo, Maximina et sa famille préparent des repas succulents et très traditionnels, fortement influencés par les traditions culinaires des Indiens Chorotegas. Leur cuisine est saine, basée sur des produits non traités du potager et des petits champs familiaux, privilégiant :

  • Le maïs 🌽
  • Les haricots
  • Les courges
  • Les papayes
  • Les ignames (tubercule riche en amidon)
  • Les bananes
  • Le riz 🍚

Cette approche est aux antipodes de la « malbouffe » industrielle.

Un aliment emblématique est l’alfeñique, une mousse de sucre complet. Les Costariciens consomment jusqu’à trois fois plus de sucre que la moyenne mondiale (20 kg/personne/an), mais ils privilégient le sucre de canne non raffiné, beaucoup plus sain que le sucre blanc raffiné consommé en Europe. Le « vrai » sucre de canne bio et non transformé est riche en nutriments essentiels (zinc, phosphore, fluor, cuivre, magnésium, calcium, manganèse, vitamines A, B1, B2, B6, C, fibres, acides aminés), et sa consommation limite les risques de diabète, d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de cancers.

L’incontournable tortilla, une galette de maïs, est servie à presque tous les repas et est très riche en fibres, souvent accompagnée de haricots pour un apport protéique végétal. Pablo, 96 ans, en consomme tous les midis. La tortilla, dont l’origine remonte à plus de 10 000 ans, est emblématique de la cuisine Tex-Mex.

Le maïs violet (ou « maïs bleu »), originaire des Andes, est privilégié par les Nicoyens. Il est exceptionnellement riche en phytonutriments, notamment les anthocyanines, des pigments naturels qui sont de puissants antioxydants, anti-inflammatoires et protecteurs des vaisseaux sanguins. Le maïs violet a des propriétés anticancéreuses, inhibant le développement du cancer du côlon et tuant jusqu’à 20 % des cellules cancéreuses in vitro. Il a aussi un potentiel antiobésité et des effets préventifs sur le diabète. Les antioxydants, présents dans de nombreux fruits, légumes, thés, vins rouges, etc., luttent contre le stress oxydatif responsable du vieillissement cellulaire.

6. L’Eau Très Dure : Un Elixir de Longévité 💧

Nicoya, bien que chaude et sèche, est une région où les habitants boivent beaucoup d’eau, en moyenne six litres par jour (incluant la préparation des boissons et repas). La caractéristique la plus marquante de l’eau à Nicoya est sa dureté, avec des teneurs élevées en carbonates de calcium et de magnésium.

Selon Darner Mora, directeur du Laboratoire de la qualité de l’eau au Costa Rica, cette dureté est due au type de terrain et des rochers. Le magnésium est fondamental pour l’absorption du calcium, et le calcium est essentiel pour la formation des os, les battements du cœur, la coagulation sanguine et la formation des dents. Tout cela contribue à la longévité des Nicoyens. Les zones bleues du monde étant souvent près des côtes, l’infiltration de l’eau de mer apporte aussi calcium et magnésium.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un rapport en 2004 montrant que les régions où l’eau est très calcaire ont un taux de décès par maladies cardiaques inférieur de 25 %. Le calcium de l’eau bue par les Nicoyens pourrait également freiner la décalcification des os après 40 ans, rendant les seniors moins vulnérables aux fractures du col du fémur, qui sont une cause majeure de mortalité chez les personnes âgées.

L’ouvrage met en garde contre l’utilisation de filtres en France pour atténuer la dureté de l’eau, car cela éliminerait des éléments essentiels à une vie en bonne santé. La consommation d’eau minéralisée sur une longue période est conseillée pour une longévité saine. En France, l’eau du robinet, bien que contrôlée, peut contenir des substances toxiques accumulées (pesticides, nitrates, résidus de médicaments, métaux lourds), ce qui soulève des questions sur sa consommation à long terme.

En Conclusion : Agir pour sa Propre Longévité ✨🎯

Le voyage à travers les zones bleues de la Sardaigne et de Nicoya nous offre une perspective inestimable sur la longévité. Il ne s’agit pas seulement de vivre plus longtemps, mais de vivre mieux, en pleine possession de ses facultés physiques et mentales. Les piliers de cette longévité exceptionnelle sont multifactoriels et profondément ancrés dans des modes de vie simples et traditionnels :

  • Une alimentation saine, locale, non transformée et saisonnière 🍏.
  • Une activité physique régulière et douce, souvent intégrée au quotidien plutôt que des efforts intenses.
  • Des liens sociaux et familiaux forts et intergénérationnels, où les aînés sont respectés, aimés et intégrés.
  • Une spiritualité ou une foi indéfectible qui apporte apaisement et sens à la vie.
  • Des facteurs génétiques particuliers, amplifiés par l’isolement et peut-être la consanguinité dans certaines régions, ou la présence de télomères plus longs.
  • L’influence bénéfique d’un environnement naturel préservé et d’une eau riche en minéraux 🏞️💧.

L’ouvrage nous rappelle que, même si nous ne vivons pas dans une zone bleue, 80 % des facteurs de longévité sont modifiables par nos propres actions. Il n’est jamais trop tard pour devenir acteur de sa propre longévité et s’inspirer de ces communautés extraordinaires.

Penser aux secrets de la longévité des Zones Bleues, c’est un peu comme entretenir un jardin luxuriant 🌸. La génétique vous donne le type de terre (20% de l’équation), mais c’est l’alimentation qui la fertilise (les nutriments essentiels), l’activité physique qui maintient les plantes robustes (taille régulière et exposition au soleil), les liens sociaux qui créent un écosystème sain (les plantes qui s’entraident et le jardinier qui prend soin de son œuvre), et la spiritualité qui assure que le jardin est choyé avec amour et intention, quelle que soit la météo (la résilience face aux intempéries). Chaque élément contribue à faire de ce jardin un havre de vie, fleurissant année après année, bien au-delà des attentes. 🌼🌱


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