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Le temps des tempêtes de Nicolas Sarkozy

Posted on août 24, 2025août 25, 2025 By jeansaistrop76@gmail.com Aucun commentaire sur Le temps des tempêtes de Nicolas Sarkozy

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Sommaire

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  • Le Temps des Tempêtes : Plongée au Cœur des Débuts du Quinquennat de Nicolas Sarkozy ⛈️
    • I. Une Présidence sous le Signe de la Rupture et de l’Authenticité ✨
      • A. Le Culte de la Sincérité et de la Transparence 🗣️
      • B. Les Débats sur le Style et les Attaques du « Milieu Médiatico-Intellectuel » 📰
    • II. Les Grands Chantiers Nationaux : Réformes et Controverses 🛠️
      • A. L’Hommage à Guy Môquet : Un Acte Manqué ? 🤔
      • B. Le Grenelle de l’Environnement : Vers une Nouvelle Méthode 🌱
      • C. La Modernisation Institutionnelle et la QPC 🏛️
      • D. Réformes Sociales et Économiques 📈
    • III. Une Diplomatie Active sur la Scène Internationale 🌍
      • A. Relations Franco-Allemandes : Confiance et Méfiance 🤝
      • B. La Question de l’Adhésion de la Turquie à l’UE 🇹🇷
      • C. Gestion des Crises Internationales : La Géorgie et la Crise Financière 🚨
      • D. Les Libérations d’Otages : Une Diplomatie Non Conventionnelle 🚁
      • E. Relations avec les États-Unis et la Russie 🇷🇺🇺🇸
    • IV. Vie Privée et Vie Publique : Un Nouveau Regard sur la Fonction Présidentielle 📸
      • A. Le Divorce et la Nouvelle Union 💔💍
      • B. L’Exposition Médiatique et la Maladie du Président 🤒
    • V. Conclusion : L’Héritage d’une Période de « Tempêtes » 🌟

Le Temps des Tempêtes : Plongée au Cœur des Débuts du Quinquennat de Nicolas Sarkozy ⛈️

Bienvenue sur « Podcast à livre ouvert » ! Aujourd’hui, nous vous proposons une exploration approfondie d’un ouvrage qui a marqué la vie politique française et européenne : « Le Temps des Tempêtes – Tome 1 » de Nicolas Sarkozy. Ce livre, publié par les Éditions de l’Observatoire en 2020, n’est pas une simple rétrospective ; c’est un témoignage politique puissant, une analyse des débuts d’un quinquennat sous haute tension, et une immersion dans les convictions profondes d’un homme face aux défis du pouvoir. 📖

L’auteur, Nicolas Sarkozy, y retrace les premières années de sa présidence, de 2007 à 2009, des moments qu’il qualifie lui-même de « tempêtes » qui l’ont toujours fasciné, même enfant. Il y partage sa vision de l’exercice du pouvoir, les réformes audacieuses qu’il a engagées, et les crises majeures qu’il a dû affronter, tant sur le plan national qu’international. Ce récit offre un éclairage précieux sur les coulisses de l’Élysée et la personnalité d’un président désireux de « changer les choses dans notre pays ». Préparez-vous à découvrir les facettes d’un leadership résolument tourné vers l’action.

I. Une Présidence sous le Signe de la Rupture et de l’Authenticité ✨

Dès son élection en mai 2007, Nicolas Sarkozy exprime un sentiment nouveau : celui d’être seul au sommet de l’État, sans mentor ni chef hiérarchique. Sa volonté affichée est d’être le « président de tous les Français », se plaçant « au-dessus des partis » et appelant au rassemblement dès les premières minutes de son mandat. Cette posture marque une rupture délibérée avec les pratiques de ses prédécesseurs, François Mitterrand et Jacques Chirac, qui cultivaient une certaine distance et le secret.

A. Le Culte de la Sincérité et de la Transparence 🗣️

Nicolas Sarkozy prône la sincérité, l’humanité et la transparence, allant jusqu’à afficher ses sentiments en public, une attitude souvent critiquée comme une « entorse au protocole ». Il confie son aversion pour l’arrogance et le mensonge en politique, considérant que l’erreur et l’emportement peuvent être vite oubliés s’ils sont reconnus et excusés. Pour lui, l’authenticité est essentielle, car les Français sont capables de « déjouer instantanément tous les artifices habituels de la politique ». Il ne voulait pas être un « président désincarné » mais se présenter tel qu’il était, sans faux-semblants.

Cette approche s’est traduite par une volonté de s’exposer « du matin au soir », cherchant à éviter le « déclassement » et à transformer les colères des Français en « énergie positive ». Il se décrit comme un « omniprésident », un terme que certains observateurs lui avaient pertinemment donné, faisant reposer l’ensemble du système sur ses épaules, un choix qu’il reconnaissait pouvoir être perçu comme une faiblesse.

B. Les Débats sur le Style et les Attaques du « Milieu Médiatico-Intellectuel » 📰

Le style de Nicolas Sarkozy a rapidement fait débat. Accusé par certains de vouloir s’inspirer de Kennedy ou de chercher à démoder Chirac en prônant la transparence, il était aussi perçu comme un « personnage de ‘télé-réalité’, aimant les milliardaires et tout ce qui brillait ». L’auteur estime que le débat portait bien davantage sur sa personne que sur la politique qu’il souhaitait mettre en œuvre.

Il dénonce un « divorce grandissant entre le milieu médiatico-intellectuel qui rêve d’un président volant à une hauteur stratosphérique sans jamais mettre ses mains dans le brasier et des Français qui regardent ce qui change concrètement ». Il se considérait comme la cible d’une « haine » soulevée par son élection au sein des élites de gauche. Il rejette le « sectarisme » et la « fermeture d’esprit » de ceux qui le critiquaient, n’hésitant pas à les qualifier de « conservatismes » s’opposant à sa volonté de changement. Pour lui, la France a besoin d’une « grande ambition » et n’est pas « faite pour les destins étroits, les perspectives médiocres ».

II. Les Grands Chantiers Nationaux : Réformes et Controverses 🛠️

Les débuts du quinquennat sont marqués par une série de réformes audacieuses, souvent accompagnées de vives polémiques.

A. L’Hommage à Guy Môquet : Un Acte Manqué ? 🤔

Nicolas Sarkozy souhaitait vivement rendre hommage aux résistants français, en particulier au jeune Guy Môquet, profondément ému par sa lettre déchirante écrite avant d’être fusillé. Il a aimé la simplicité des mots de ce jeune de 17 ans, qui parlent du « sacrifice pour une cause supérieure », de la « dignité devant la mort » et de « l’amour de sa patrie ». Il demanda à tous les enseignants de France de lire cette lettre dans leurs classes, la jugeant « juste, et surtout utile ».

Cependant, cette initiative, qu’il pensait au-delà de toute polémique, a déclenché une vive controverse. Il fut accusé de « récupérer ce jeune résistant », de « s’approprier une partie du patrimoine français » et d' »introduire la politique dans l’école ». L’auteur se dit « effaré » par les réactions d’une « minorité, mais ô combien bruyante, à l’intérieur même du corps enseignant », citant un professeur qui s’inquiétait de voir les élèves « tomber sur un sinistre ‘je vais mourir’ chaque matin au lycée ». Il regrettait d’avoir « sous-estimé la profondeur de la politisation malsaine » et considère que les enfants et la majorité des enseignants sont « les otages de cette implacable machine à broyer les initiatives et les bonnes volontés qu’est devenue la rue de Grenelle ».

B. Le Grenelle de l’Environnement : Vers une Nouvelle Méthode 🌱

L’un des « marqueurs de la rupture » de son quinquennat fut le Grenelle de l’Environnement. L’objectif était de dépasser les « faces à faces stériles entre les gentils, ‘les organisations non gouvernementales’, et les méchants, ‘les gouvernants' ». Nicolas Sarkozy était convaincu que l’immobilisme en la matière était dû moins aux arbitrages économiques qu’à la « bataille d’images et d’égos ». Il dénonce une écologie moralisatrice et passéiste, et les « gauchistes reconvertis en intégristes verts » qui tenteraient de « détruire l’économie de marché ». Il voulait obliger tous les acteurs à se parler et agir.

Il confia ce ministère d’abord à Alain Juppé, puis à Jean-Louis Borloo, qu’il décrit comme un « magicien » capable de créer une « ambiance créative ». Malgré les réticences des agriculteurs et des entreprises, l’initiative se déroula « sans incident majeur ». Sur la question du nucléaire, « véritable obsession de certains », il ferma le débat, affirmant la volonté de développer massivement les énergies renouvelables sans abandonner l’avance française en matière nucléaire. Il concluait que « l’époque des colloques est derrière nous. Le temps est à l’action », fixant un programme sur cinq ans.

C. La Modernisation Institutionnelle et la QPC 🏛️

Nicolas Sarkozy s’est également attaqué à une réforme constitutionnelle majeure. Il ne souhaitait pas une Sixième République, jugée comme le vœu de ceux qui « détestaient le général de Gaulle », mais voulait préserver l’architecture générale de la Cinquième République tout en la modernisant. Son ambition était de rendre les pouvoirs du président « plus transparents » et « encadrés par de réels contre-pouvoirs ». Il souhaitait que le président puisse s’exprimer devant le Parlement et que la Cour des comptes puisse vérifier l’usage des deniers publics par le président à l’Élysée, une chose « invraisemblable » qui n’avait jamais été envisagée. Il visait aussi à renforcer significativement les pouvoirs du Parlement et à instaurer une réelle transparence dans les nominations aux établissements publics.

Le point d’orgue de cette réforme fut l’instauration de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC). Cette idée, apparue dès 1981, avait été « autant de fois promise, autant de fois remise ». L’auteur n’en avait pas parlé durant sa campagne, mais était choqué qu’un citoyen puisse saisir les juridictions européennes mais pas nationales pour un préjudice lié à une loi. Il a dû convaincre Jack Lang, pourtant « mitterrandien », de l’aider à faire aboutir ce projet. Malgré le scepticisme de certains de ses proches, dont François Fillon, et une opposition acharnée, notamment des gaullistes intransigeants, la QPC fut adoptée à une voix près. Sa « rapidité d’appropriation par les Français » l’a stupéfait, devenant un « progrès majeur de notre droit ». L’auteur regrette cependant que la QPC soit « passée inaperçue » médiatiquement, en partie à cause d’une droite peu intéressée aux « sujets de progrès dans les libertés publiques » et d’une gauche qui « avait failli tant de fois à ses promesses ».

D. Réformes Sociales et Économiques 📈

Parmi les réformes phares, l’autonomie des universités a suscité un « puissant » front social. Cette promesse de campagne, débattue depuis 1968, était devenue un « chiffon rouge ». Pour ses adversaires, l’autonomie conduirait à une « sélection » et des « facultés à deux vitesses ». Nicolas Sarkozy y voyait au contraire la seule manière pour les universités françaises de « remonter dans les classements internationaux ». Il souhaitait leur donner la liberté de choisir leurs conditions d’entrée, les prix d’inscription et les programmes. Il a tenu bon, allant jusqu’à annoncer la vente de 3% des actions d’EDF pour doter les universités en capital. Malgré un an et demi de « violences et de piquets de grèves », la loi fut votée, et en 2012, 90% des universités avaient opté pour une gestion autonome. L’auteur se félicite d’avoir « engagé la plus profonde réforme de l’université et de la recherche depuis 1968 ».

Concernant la fonction publique, il a engagé une réduction de 150 000 postes de fonctionnaires sur son quinquennat, une « chiffre » sans précédent sous la Ve République. Il jugeait cet effort nécessaire pour maîtriser les dépenses publiques, comparant la situation française avec l’Allemagne où les administrations publiques dépensaient 150 milliards d’euros de moins.

Au cœur de son engagement politique se trouvait le travail et le respect qu’on lui doit, avec la défiscalisation des heures supplémentaires comme mesure emblématique. Malgré l’opposition des « spécialistes » de Bercy qui craignaient l' »effet d’aubaine » et les « cadeaux aux plus riches », il a mené une « bataille homérique » pour maintenir son projet. Il dénonce une « pensée unique » qui « empêche la France de se libérer de ses chaînes » en diabolisant l’initiative et la richesse.

III. Une Diplomatie Active sur la Scène Internationale 🌍

Le début de la présidence de Nicolas Sarkozy est marqué par une intense activité diplomatique, confrontant le président à des personnalités complexes et des crises mondiales.

A. Relations Franco-Allemandes : Confiance et Méfiance 🤝

Les relations avec l’Allemagne et sa chancelière, Angela Merkel, furent un axe central de sa diplomatie. L’auteur reconnaît des différences profondes : les Français et les Allemands « ne se comprennent pas spontanément ». Lui, l’homme de la vitesse et de l’imprévisible, face à elle, la « tueuse à sang-froid » qui aime le solide et le sérieux. Malgré leurs désaccords, il fit le choix de la confiance et de ne « jamais la critiquer publiquement ».

Ce partenariat fut décisif pour relancer l’Europe. Après le « non » français au référendum de 2005, ils ont ensemble débloqué la situation pour créer un Traité simplifié, qui deviendra le Traité de Lisbonne. L’auteur dut convaincre Angela Merkel de la nécessité de ce traité, alors qu’elle était fatiguée de l’immobilisme de Jacques Chirac. La négociation fut un « chemin de croix européen », mais le succès fut au rendez-vous, prouvant que « le système européen n’est pas habitué à ce que l’un de ses membres fasse preuve de volontarisme » mais finit par céder car « rien ne peut s’opposer à la volonté d’agir ».

B. La Question de l’Adhésion de la Turquie à l’UE 🇹🇷

Nicolas Sarkozy a maintenu une opposition claire et nette à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Il proposait plutôt la création d’une nouvelle organisation internationale intégrant l’Europe, la Russie et la Turquie pour des questions économiques et de sécurité. Malgré les réticences d’Angela Merkel, soucieuse de la communauté turque en Allemagne, et des chefs d’entreprise, il a pris position fermement.

Il s’est rendu en Turquie pour expliquer personnellement sa position à Recep Tayyip Erdogan, un voyage « assez violent » marqué par une conférence de presse houleuse face à des journalistes nationalistes turcs. Avec le recul, il estime que sa position était réaliste et que les Turcs eux-mêmes l’ont comprise, l’ambassadeur turc lui-même lui ayant confirmé que sa position n’était pas de la « turcophobie ».

C. Gestion des Crises Internationales : La Géorgie et la Crise Financière 🚨

Le livre détaille deux crises majeures. La crise géorgienne en août 2008 met en lumière son rôle de président de l’Union européenne. Il intervient personnellement pour désamorcer le conflit entre la Russie et la Géorgie, négociant directement avec Poutine et Medvedev. Il élabore un plan de paix en six points, malgré une tension palpable et des pressions des États-Unis et d’une partie des Européens qui le trouvaient « trop conciliant ». Il réussit à obtenir un accord et une conférence de presse commune à Tbilissi, considérant cela comme « une avancée incontestable ».

La crise financière de 2008 est un autre moment charnière. Dès fin août 2007, soit plus d’un an avant la faillite de Lehman Brothers, il alerte Angela Merkel sur la nécessité d’une régulation financière internationale. Il commande un rapport sur les risques de crise financière. Face à l’inertie et l’aveuglement initial, notamment des États-Unis, il pousse à une réponse coordonnée. Il réussit à convaincre Angela Merkel, d’abord sceptique, de la gravité de la situation en Allemagne même. Il fut un acteur clé dans la création du G20, qu’il décrit comme un lieu de décision et d’action. En France, il met en place un dispositif de riposte en garantissant les banques et les dépôts, affirmant que « pas un seul d’entre eux n’a perdu le moindre centime d’euro de son épargne. Pas une seule banque française n’a fermé ses portes ».

D. Les Libérations d’Otages : Une Diplomatie Non Conventionnelle 🚁

Un aspect marquant de sa présidence fut sa mobilisation pour la libération d’otages, dont il avait fait une priorité. Il s’engage pour Ingrid Betancourt, les infirmières bulgares et le médecin palestinien détenus en Libye, et Gilad Shalit en Israël. Il utilise des méthodes non conventionnelles, s’appuyant sur des émissaires comme Claude Guéant et Cécilia.

Pour les infirmières bulgares, il entre en contact direct avec Kadhafi, lui proposant de le recevoir à Paris en échange de leur libération, alors que le dictateur cherchait à « normaliser son image ». Malgré les « grognements » et les « onomatopées » de Kadhafi au téléphone, l’envoi de Cécilia et Claude Guéant permit le déblocage, les infirmières étant ramenées en France dans un avion de la République française. L’accueil de Kadhafi à Paris fut très critiqué par l’opposition, qui oubliait les otages pour dénoncer « mon ami Kadhafi ». L’auteur défend sa démarche, estimant que l’inefficacité des démocraties est un risque de compromission plus grave encore.

Concernant Gilad Shalit, le soldat franco-israélien retenu par le Hamas, Nicolas Sarkozy s’investit personnellement. Il réussit à faire passer une lettre du père au fils par l’intermédiaire de Bachar al-Assad, chef du Hamas alors réfugié à Damas. Il écrit lui-même à Gilad pour lui signifier que « la France ne vous abandonne pas ». À la libération du jeune soldat, il est frappé par sa pudeur et son absence de désir de vengeance, y voyant une « belle leçon » sur la « force de l’âme israélienne ».

E. Relations avec les États-Unis et la Russie 🇷🇺🇺🇸

Nicolas Sarkozy cherche à établir une relation de confiance avec les États-Unis, contrastant avec l’attitude de Jacques Chirac. Il entretient des relations cordiales avec George W. Bush, qu’il décrit comme cultivé, courageux et fidèle à ses alliés. Il effectue un discours marquant devant le Congrès américain, cherchant à « reconquérir le cœur de l’Amérique ». Il y évoque son admiration pour l’Amérique, les liens indissolubles forgés par le sang versé, et même Elvis Presley, déclenchant une « ovation ». Il n’hésite pas non plus à exprimer des divergences sur le dollar, le climat ou la Turquie. Il confirme la volonté de la France de réintégrer le commandement militaire intégré de l’OTAN, position qu’il jugeait plus cohérente avec l’engagement de la France dans l’alliance.

Avec la Russie, il adopte une approche pragmatique. Malgré une proximité historique entre Jacques Chirac et Poutine, il cherche à « mettre son interlocuteur en confiance ». Il affirme sa conviction de ne pas vouloir de « coalition européenne contre la Russie », estimant que « l’Europe avait besoin de la Russie, au moins autant que l’inverse ». Il réussit, par une diplomatie discrète, à obtenir la libération des Pussy Riot, malgré l’opposition initiale de Poutine. Il dénonce le « boycott » des Jeux Olympiques de Pékin, affirmant que l’Europe « ne se grandirait pas en boycottant un milliard trois cents millions de Chinois ».

IV. Vie Privée et Vie Publique : Un Nouveau Regard sur la Fonction Présidentielle 📸

Le livre aborde également l’intrication de la vie privée et de la vie publique sous sa présidence, une caractéristique de son mandat souvent commentée.

A. Le Divorce et la Nouvelle Union 💔💍

L’automne 2007 est marqué par le divorce de Nicolas Sarkozy et Cécilia, une période « intenable ». La procédure est menée dans la plus grande discrétion. L’auteur se sent « soulagé » une fois la page tournée. Cependant, la publication d’une interview de Cécilia dans le magazine Elle le fait se sentir « trahi », mais il choisit de se taire et d’être « digne » pour ne pas nuire à sa fonction et à son fils.

Peu de temps après, la rencontre avec Carla Bruni conduit à une nouvelle union, célébrée en « secret » à l’Élysée en février 2008. Le couple fait le choix de la transparence plutôt que de se cacher des paparazzis. Nicolas Sarkozy explique avoir voulu « protéger la femme que j’aimais », même si cela a pu prêter le flanc aux critiques sur « l’exposition de ma vie privée ». Carla Bruni prend son rôle de Première Dame « très au sérieux », faisant preuve d’intelligence en s’inscrivant dans un « classicisme moderne » qui « rassura les Français ».

B. L’Exposition Médiatique et la Maladie du Président 🤒

L’auteur souligne l’omniprésence des médias et la disparition des frontières entre l’intime et le public. Il relate sa propre expérience, comme la fausse rumeur d’ivresse au G8 d’Heiligendamm, alors qu’il n’a « jamais bu une goutte d’alcool ».

Il révèle un épisode méconnu : une grave infection à la gorge (flegmon) trois jours après son divorce, juste avant une visite d’État au Maroc. Malgré l’avis des médecins de l’opérer, il refuse de rester à l’hôpital pour ne pas alimenter les rumeurs de la presse qui le décrivait déjà « abattu, malheureux, seul ». Il maintient sa visite, souffrant en silence, une « épreuve physique » qu’il décrit avec recul. Cet incident le conforte dans l’idée qu’un président « il vaut mieux ne pas être malade, même légèrement ».

V. Conclusion : L’Héritage d’une Période de « Tempêtes » 🌟

« Le Temps des Tempêtes » dépeint un président résolument tourné vers l’action, un homme qui n’a pas hésité à bousculer les codes et à s’engager personnellement sur tous les fronts, quitte à être critiqué. Il rejette l’immobilisme et le consensus mou, prônant une politique de volontarisme et d’audace, convaincu que « rien ne peut s’opposer à la volonté d’agir, surtout en Europe qui en a un tel besoin ». Il revendique ses succès, comme la gestion de la crise financière ou la réforme des universités, tout en reconnaissant les échecs, comme l’incompréhension suscitée par son discours de Dakar.

L’ouvrage est aussi une réflexion sur le rôle de la France dans le monde, son « destin et son honneur » étant de mener l’Europe, car « si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place ». Il met en lumière la conviction de l’auteur que « les Français ne peuvent se passer de la politique » et qu’ils ont « besoin de se surpasser ».

Une lecture essentielle pour comprendre les enjeux et les défis du pouvoir dans une période de mutations profondes. Ce premier tome de « Le Temps des Tempêtes » nous invite à une question ouverte : cette approche de « l’hyper-présidence », caractérisée par un volontarisme sans faille et une exposition personnelle inédite, était-elle une nécessité pour faire bouger la France et l’Europe face aux tempêtes de l’époque, ou comportait-elle des risques inhérents à un tel mode de gouvernance ?

Partagez vos réflexions dans les commentaires et abonnez-vous à « Podcast à livre ouvert » pour ne manquer aucune de nos prochaines explorations littéraires ! 🔔


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