Skip to content

Podcast à Livre Ouvert

La voix au chapitre

  • Développement Personnel
  • Education
  • Politique
  • Psycho
  • Philosophie
  • Roman
  • Santé
    • Alimentation
  • Toggle search form

Tomber sept fois, se relever huit, de Philippe Labro

Posted on juin 11, 2025juin 12, 2025 By jeansaistrop76@gmail.com Aucun commentaire sur Tomber sept fois, se relever huit, de Philippe Labro

Les liens pour vous procurer les différentes versions

📘🎧Lien vers le livre audio : https://amzn.to/4l169J6

📕Lien vers l’ebook : https://amzn.to/4l0orKD


Sommaire

Toggle
  • Tomber Sept Fois, Se Relever Huit : Le Combat Intime de Philippe Labro Contre la Dépression 🧠💔💪
    • Qu’est-ce que la Dépression Nerveuse ? Une Exploration Intime 🌑🤔
    • Les Symptômes : Un Corps et un Esprit Déréglés 😵‍💫💤🚫🗣️
    • Le Moment le Plus Sombre : La Crise et la Tentation du Suicide 🔪🌉😥
    • La Lutte Contre la Maladie : Médecins, Médicaments et Entourage 💊👨‍⚕️👩‍👩‍👧‍👦
    • Le Lent Chemminement Vers le Rétablissement 🌱🚶‍♂️💼
    • Les Leçons Apprises de la Douleur : Un Guide pour les Autres 🙏💡🤝
    • L’Héritage de la Dépression : Un Regard Neuf sur la Vie ✨💖
    • Conclusion : Tomber, Se Relever, et Vivre ❤️‍🩹🌟

Tomber Sept Fois, Se Relever Huit : Le Combat Intime de Philippe Labro Contre la Dépression 🧠💔💪

Dans cet ouvrage poignant, Philippe Labro partage un témoignage unique sur son combat contre une dépression nerveuse sévère, offrant une affirmation éclatante de la force de la vie. S’inspirant d’un poème populaire japonais, « Telle est la vie, Tomber sept fois et se relever huit », l’auteur nous plonge dans les profondeurs de sa souffrance pour mieux éclairer le chemin de la guérison. Cet article propose un résumé et une analyse de ce récit, basé exclusivement sur les extraits disponibles.

Qu’est-ce que la Dépression Nerveuse ? Une Exploration Intime 🌑🤔

Philippe Labro décrit la dépression non pas comme une simple « déprime » passagère due à un petit coup de cafard ou au mauvais temps. Il s’agit d’une tragédie physique et psychique, un mystère, un mal lourd et sérieux. Les Anglo-Saxons l’appellent un nervous break down, littéralement une « brisure nerveuse », une « chute », une « fêlure ». C’est une brisure vers le bas.

L’auteur utilise diverses métaphores pour décrire ce mal qui le ronge. C’est la « broyeuse » qui vous ronge le ventre, une machine à brasser l’angoisse. D’autres comparaisons animales sont évoquées par ceux qui ont vécu cette expérience : un boa qui vous entoure et vous étouffe, un crabe qui avance avec ses pinces pour dévorer, un singe avec ses griffes. Pour Labro, ce pourrait être un rat, un rongeur, une créature noire qui mordille sans fin. Il parle aussi de la bétonnière, une grande cuve tournante où se mélangent les éléments, une centrifugeuse. Dans son cas, cette rotation lente mais inarrêtable sépare sa volonté et son désir, qui « éclatent ».

La dépression, c’est une prise de possession, une force indéfinissable qui vous saisit et vous asservit, vous détruit sans résistance. C’est une nuit du corps, cette nuit de l’âme. Le déprimé est « cassé », il a chaviré. C’est une tristesse sèche, un isolement aride, un chagrin stérile. Le mal vous saisit au creux du corps, au milieu, tournant comme une vrille.

Les Symptômes : Un Corps et un Esprit Déréglés 😵‍💫💤🚫🗣️

Le récit de Labro détaille une multitude de symptômes qui témoignent de la gravité de son état.

  • Troubles Physiques Flagrants :
    • Transpirations excessives : Il se réveille « inondé », baignant dans sa sueur, une odeur de vêtements usés qui le fait se sentir avilissé et humilié. Cela arrive régulièrement depuis des nuits.
    • Fatigue et épuisement : Tout est lourd, difficile, insupportable. Le seul objectif est de chercher le sommeil et de s’y réfugier. Il recherche le sommeil même en plein jour. Pourtant, ce sommeil n’apporte aucun repos.
    • Douleurs physiques : Une douleur diffuse se manifeste dans le ventre (« la broyeuse »), dans la poitrine, au niveau du cœur. Il ressent des torsions dans l’estomac, les côtes, les reins, le haut des cuisses. Ses membres semblent prêts à se briser. Il a froid en permanence.
    • Perte de poids : Son visage se creuse, il flotte dans ses vêtements, perd des kilos chaque semaine.
    • Difficultés motrices : Il a du mal à rester debout, doit être assis ou couché. Se lever et marcher, même de courtes distances, devient un poids, difficile. Il traîne les pieds. Il trébuche et tombe.
    • Tremblements : Il tremble de froid. Au réveil, un vertige le saisit, il doit se rattraper au mur, il tremble. Ses mains tremblent, ses doigts s’agitent de façon incontrôlable.
    • Essoufflement et respiration difficile : Il a le souffle court, a du mal à respirer.
    • Problèmes de digestion : Il souffre de constipation massive.
    • Yeux troublés : Il a une vision brouillée, un voile diaphane devant les yeux, du mal à lire, tout vacille. Son reflet dans le miroir est flou.
    • Bouche sèche : Il a comme du plâtre dans le palais, l’obligeant à boire constamment. Cela modifie sa voix.
  • Altérations Cognitives et Émotionnelles :
    • Angoisse et peur : L’angoisse le capture, l’enserre. C’est une peur absolue de tout, une certitude aveuglante d’absence de solution. Cette angoisse est physique, elle se passe au centre de soi.
    • Perte de désir et d’intérêt : Il ne désire plus rien, n’a goût à rien. Manger est une épreuve, boire une punition. Les aliments ont perdu leur goût. Il n’a plus d’appétit. L’intérêt pour la vie sexuelle, les pulsions ont disparu. Il n’est plus intéressé par son travail, les journaux, la musique, les sorties, voir des gens, parler, rire.
    • Difficultés d’expression : Lui qui se croyait capable de s’exprimer facilement ne peut plus lâcher que des formules plates et brèves : « J’sais pas ce que j’ai. Ça va pas. ». Les mots lui font défaut. Son expression s’est appauvrie, son vocabulaire a rétréci.
    • Confusion et perte de mémoire : Il a des trous de mémoire, ne trouve plus ses mots. Il oublie des choses. Il confond, ne sait plus ce qu’il a dit ou accepté.
    • Indécision : Il devient impossible de décider. Ni oui, ni non, « on verra plus tard ».
    • Irritabilité et agressivité : Tout l’irrite, le moindre bruit. Il s’emporte facilement, crie. Il devient désagréable.
    • Paranoïa : Il se croit persécuté, incompris. Il est convaincu que sa famille s’est liguée contre lui. Il a l’impression que la terre entière surveille ses faits et gestes. Il se méfie des autres patients à l’hôpital.
    • Honte et humiliation : Il a honte de son état, s’évertue à le masquer. Il se sent honteux, gêné, comme un enfant saisi d’incontinence face à son corps mouillé de sueur. La honte d’avoir honte. Il se sent coupable.
  • Retrait Social et Altération de l’Image de Soi :
    • Isolement : Le cercle social se rétrécit. Il s’isole, n’est pas « joignable ». Un mur de verre le sépare des autres.
    • Altération de l’image : Il ne se reconnaît plus dans le miroir. Il voit un inconnu, un autre moi. Il se voit comme une « loque », un « déchet en plastique ». Il ne croit plus en lui. Il dévalorise ses réalisations professionnelles passées (livres, films).
    • Autodépréciation : Il se qualifie de « Quel con je fais ! », accentuant son autodépréciation.
    • Incapacité d’affection : Il n’est plus capable d’un seul geste de tendresse, d’un regard chaleureux. Il énonce l’amour sans conviction, sans en donner de preuve.

Le Moment le Plus Sombre : La Crise et la Tentation du Suicide 🔪🌉😥

Le point de bascule survient un soir où il est seul à l’appartement. Une spirale de panique s’enclenche. Il est saisi par le vide total, la perte de perspective, la peur absolue de tout, l’absence de solution. Tout devient noir, opaque. C’est plus violent que la perte de désir habituelle.

Dans cet état de panique, la tentation du suicide se dessine, se concrétise. L’idée lui a déjà traversé l’esprit auparavant, mais la vue de sa famille l’avait annulée. Maintenant, elle est là, concrète. Il pense à la mort comme une délivrance qui arrêterait la « broyeuse ». Il cherche un moyen. Un couteau dans le tiroir ?. Mais il réalise que ce serait long, douloureux, laid. Il veut disparaître sans douleur. Le balcon ? Pas assez haut.

Il repense aux suicides de deux amis : l’un s’est pendu, l’autre s’est tiré une balle. Il note la « méticulosité et la persévérance » nécessaires pour se pendre, le « travail bien préparé » pour se tirer une balle. Ces amis ne pensaient à « rien d’autre que ce rien qu’était devenue sa vie ». Contrairement à eux, sa propre crise n’était pas préméditée, juste une vaste panique et un vide.

Il est incapable de composer un numéro de téléphone pour appeler à l’aide. Une force semble l’en empêcher. Les seuls mots en lui sont « Finissons-en ». Mais il reste immobile, incapable d’agir.

C’est la vue des lumières du sixième étage, lui rappelant la vie d’autres humains, puis l’image de sa famille, qui le ramène à la réalité. La panique retombe comme le vent. En temps réel, cette tentation de mort n’a duré qu’une minute environ. C’est peut-être cette expérience extrême qui le conduit enfin à accepter d’entendre le mot vrai : dépression.

La Lutte Contre la Maladie : Médecins, Médicaments et Entourage 💊👨‍⚕️👩‍👩‍👧‍👦

Le chemin de la guérison est semé d’embûches.

  • Le Diagnostic Tardif : Malgré les nombreux symptômes, l’auteur ne parvient pas à définir la maladie, à admettre qu’il est malade. Le mot « dépression » ne fait pas encore irruption dans sa vie. C’est finalement sa femme, Françoise, qui nomme le mal et prend rendez-vous avec un spécialiste.
  • Consultations et Médecins : Avant le psychiatre, il consulte divers médecins pour des symptômes spécifiques : un cardiologue pour les douleurs à la poitrine (qui confirme que le cœur est en excellent état et qu’il faut chercher ailleurs), un acupuncteur (sans y croire vraiment), un ostéopathe, un généraliste. Ces tentatives « n’ont rien marché parce que tu n’as pas voulu accepter la vérité ».
  • Le Rendez-vous Clé avec le Psychiatre : Le premier rendez-vous a lieu dans un hôpital qu’il trouve triste, sale, labyrinthesque. Il se perd, ressent de la paranoïa, l’impression d’être observé et jugé. Face au docteur P., un professionnel qui le connaît, il décrit ses symptômes. Le docteur confirme le diagnostic : « Vous faites une dépression nerveuse. Vous y êtes en plein, très profond. ». Il promet : « Mais on va vous en sortir. ».
  • Le Rôle Crucial de l’Entourage : L’auteur souligne à plusieurs reprises l’importance capitale du soutien de ses proches.
    • Sa femme, Françoise : Elle est sa « chance », sa « providence ». Elle supporte tout depuis le début, ne dort pas plus que lui. Elle parle, interroge, secoue, encourage, admoneste, tente de le revaloriser. Elle appelle les amis, alerte son frère, organise les visites. Elle adapte sa vie à son état, fait front, gère les affaires familiales et professionnelles (comme le transfert de leur fille Clarisse). Elle a déjà été un pilier lors de sa précédente expérience de mort approchée. Elle est celle qui constate son état, le pousse à consulter, l’accompagne chez le psychiatre, et insiste pour qu’il cherche un autre avis médical quand le traitement ne fonctionne pas. Elle lui offre même les cadeaux de Noël en son nom. Elle est son principal soutien.
    • Ses enfants, Jean et Clarisse : Leur présence est une « seule ancre » à son quotidien. La vue de leurs visages annule la tentation du suicide. Ils essaient d’interagir avec lui, mais se tournent vers leur mère face à son mutisme. Son fils, Jean, est exaspéré par son comportement pendant le voyage aux Bahamas, mais cela renforce sa propre résilience. Sa fille, Clarisse, l’appelle pour partager la beauté d’un coucher de soleil, même s’il est incapable d’y répondre. Leur réussite (bac pour Jean, études pour Clarisse) lui apporte fierté et chaleur.
    • Ses amis : Seuls deux ou trois amis restent présents, parfois à l’initiative de sa femme. Pierre B., un ami de longue date, lui rend visite, l’écoute et le pousse à admettre qu’il est malade et doit se faire soigner. Alain M. fait un « état des lieux » de sa situation professionnelle et le pousse à se remettre à écrire. Pierre H. est aussi un ami fidèle. Jérôme l’aide dans les démarches de sortie d’hôpital. D’autres amis apparaissent dans la liste de ceux qui l’ont aidé. L’amitié est un « A » de sa guérison.
  • Les Médicaments : Une Relation Complexe et Éprouvante :
    • Le psychiatre prescrit une longue liste de médicaments : Effexor, Tercian, Lysanxia, Arcalion, Lexomil. Le but est de le « tasser », ralentir la « broyeuse ».
    • L’auteur aborde les médicaments avec crainte et réticence. Lire les notices est une erreur, car elles listent de nombreux effets secondaires, dont beaucoup sont déjà des symptômes qu’il ressent (vertiges, confusion, transpirations, maux de tête, constipation, impuissance, somnolence, perte de poids, rythme cardiaque accéléré, irritabilité, fatigue, trou de mémoire, baisse de vigilance).
    • Les premiers médicaments ne fonctionnent pas, voire aggravent certains symptômes. L’Effexor le « tasse » mais n’apporte pas de délivrance. Le Prozac n’améliore rien et ravive les insomnies et les angoisses.
    • Il consulte un autre psychiatre, le docteur C., qui confirme le diagnostic de « dépression situationnelle ». Ce dernier suggère d’arrêter le Prozac et d’essayer un antidépresseur plus ancien, l’Anafranil.
    • Le passage d’une molécule à l’autre est angoissant. Mais l’Anafranil finit par être le bon médicament.

Le Lent Chemminement Vers le Rétablissement 🌱🚶‍♂️💼

La guérison n’arrive pas de façon soudaine, mais « à tout petits pas sur les toutes petites pattes d’un tout petit chat ».

  • Les Premiers Signes : Le premier signe tangible est le retour du goût. Un matin, il mange une tartine de confiture et réalise qu’elle a du goût, qu’il a faim. C’est un « événement gigantesque », le début de sa guérison. D’autres signes « minuscules » apparaissent pour ceux qui l’observent : un sourire moins forcé, une voix qui s’éclaircit, un intérêt accru pour les autres, la sensation de la chaleur du soleil, le plaisir de boire un verre de vin, la capacité de lire, le retour de la tendresse, l’écoute de la musique, un sommeil moins perturbé, une vue moins brouillée, des mains qui tremblent moins. La « broyeuse » s’active de moins en moins. Aller mieux signifie simplement ne plus aller aussi mal que la veille.
  • Le Rôle Clé de l’Anafranil : Le passage à l’Anafranil est primordial. L’auteur insiste sur le fait que chaque corps réagit différemment aux médicaments et qu’il faut trouver la bonne molécule.
  • L’Importance de l’Action et du Travail : Ne rien faire l’épuisait. Reprendre le travail, son « outil » (ses carnets de notes), est une étape majeure. Un projet de portraits de personnalités politiques lui est proposé. Cela l’oblige à sortir de lui-même, agir, rencontrer des gens, enquêter, observer, prendre des notes. Cet effort, ce retour au « terrain », est une « catharsis », une « cure », un « bain régénérateur ». Il retrouve le goût du contact humain, de la curiosité, de l’effort, de l’interrogation, de la recherche, de décrypter les autres, de comprendre et apprendre. Il retrouve le goût du travail.
  • Le Retour de l’Estime de Soi et de la Volonté : Jouir à nouveau du goût du travail conduit à un regain de l’estime de soi. Il ressent des « ressorts internes », une « capacité de volonté », un « noyau dur de respect de soi », une « notion de dignité ». Ces réflexes non rationnels (comparés à des émotions ou à l’iceberg caché) le poussent à se redresser, à lutter. Il n’est pas un « sac vide », une « loque ». Il n’est pas complètement un « raté ». Il retrouve la maîtrise de soi.
  • Le Soutien Continu de la Famille et des Amis : L’amour prodigué par sa femme, ses enfants, son frère et ses amis intimes est essentiel. Il doit « tout, ou presque » à cet amour. Le succès de ses enfants lui apporte fierté et joie. Les moments partagés, les rires retrouvés renforcent sa guérison.
  • Le Rôle du Temps et de la Patience : Le temps fait son œuvre dans la guérison. Il faut être patient et courageux.
  • L’Arrêt Progressif des Médicaments : La guérison est lente, progressive. Après l’amélioration apportée par l’Anafranil, il diminue les doses prudemment, puis arrête les autres médicaments. Sa vision redevient claire, ses nuits calmes, la « broyeuse » cesse de tourner.
  • Tourner la Page Professionnelle : La guérison lui permet d’abandonner sans regret sa fonction de dirigeant à RTL, une fonction qui l’avait « entamé » et qui avait failli le « défaire ». Il accepte une nouvelle opportunité professionnelle.

Les Leçons Apprises de la Douleur : Un Guide pour les Autres 🙏💡🤝

L’expérience de la dépression, aussi terrible soit-elle, est porteuse d’enseignements.

  • Ne Pas Se Réfugier Dans le Silence : Dès qu’elle apparaît, il faut reconnaître la dépression et consulter sans attendre. Il faut laisser de côté l’orgueil, la vanité, les faux-semblants.
  • Accepter l’Aide : Il ne faut pas avoir honte de crier au secours et de réclamer de l’aide. Il faut faire confiance à l’amour des autres, car « il sauve de tout ».
  • La Maladie se Soigne : La dépression est une maladie. Elle se soigne. On en guérit.
  • Prendre les Médicaments Correctement : Il faut suivre strictement le traitement prescrit et, s’il ne convient pas, changer de médicament en consultant. La bonne molécule existe.
  • La Patience est Essentielle : La guérison prend du temps. Il faut être patient, savoir attendre, souffrir, faire preuve de courage.
  • Lutter Contre l’Isolement et l’Autodépréciation : Il ne faut pas s’isoler, s’enfermer, tomber amoureux de sa maladie, se complaire dans son chagrin. Il faut faire l’effort de se nourrir, boire, faire de l’exercice physique. Ne pas se laisser dériver, il faut lutter.
  • Parler : Il faut parler à ses proches (s’ils peuvent écouter) ou à des professionnels. Ne pas tomber dans le silence qui sépare.
  • Reconnaître Sa Propre Valeur : Il faut chercher la lucidité, comprendre que si les proches ont aidé, c’est aussi parce que l’on « ne vaux pas totalement rien ». Il faut arrêter de s’assassiner avec l’autodépréciation.
  • La Volonté et l’Espoir : Quelque chose en nous, « le retour de la volonté », « la nécessité de corriger la faute », « la prise de conscience de sa valeur », finit par surgir. « Rien n’est fatal, rien n’est définitif, tout est affaire d’énergie ». L’énergie n’est jamais complètement éteinte. La chance peut aussi intervenir. Et il y a l’espoir.
  • L’Humour et le Recul : Il faut apprendre l’absolue nécessité de l’humour et du rire. Comprendre le ridicule de certains gestes aide à s’apaiser et à devenir plus clairvoyant. Retrouver la faculté de recul sur soi est un signe de guérison.
  • La Compassion et l’Attention aux Autres : Il faut poser sur les autres un regard aussi compassionnel que celui qu’on souhaitait pour soi. L’attention aux autres est une vertu universelle.
  • Ne Pas Dire « Prends Sur Toi » : À un déprimé, il faut dire « Prends sur les autres », « Je vais t’aider ».
  • La Mémoire du Corps : L’expérience de la maladie s’inscrit dans le corps, peut laisser des traces comme une bosse sur l’ongle. Mais cette histoire ne s’efface pas, elle reste une mémoire.

L’Héritage de la Dépression : Un Regard Neuf sur la Vie ✨💖

L’expérience de la dépression, malgré sa violence, laisse un héritage.

C’est une dose accrue de modestie, un fort sens de la relativité des choses, la conscience que sa propre douleur, aussi vive soit-elle, ne pèse pas lourd face à la misère des autres. C’est l’admission qu’il existe des forces obscures et que l’on ne se connaît pas entièrement. C’est apprendre à mieux se connaître. C’est la redécouverte de l’humour, de la compassion, de l’attention aux autres.

C’est la certitude que si l’on a succombé, on a aussi surmonté une faiblesse, et que c’est une force. C’est être convaincu que même si d’autres épreuves peuvent survenir, la dépression, « cette chose, vous ne la permettrez plus, puisque maintenant vous savez, puisque l’expérience est le seul critère de jugement ».

L’auteur dédie sa guérison à ceux qui l’ont aidé. L’ouvrage se clôt sur l’image symbolique de l’ongle du pouce qui garde la trace de ses chutes (Cochin, dépression) et le moment où, lors du Festival de Cannes, il retrouve sa voix, sa prestance, et la maîtrise de soi. Il jette alors la dernière boîte de médicaments, signe tangible de sa guérison.

Conclusion : Tomber, Se Relever, et Vivre ❤️‍🩹🌟

« Tomber Sept Fois, Se Relever Huit » est bien plus qu’un récit de maladie ; c’est une ode à la résilience humaine. Philippe Labro démontre, à travers son parcours, que même au plus profond du désespoir, la vie, la volonté et l’amour des autres peuvent permettre de se relever. Son témoignage est un message d’espoir pour tous ceux qui traversent des moments difficiles, rappelant que la dépression, bien que terrible, peut être surmontée. Il ne s’agit pas d’une réussite, mais de la fin d’un échec.

En se relevant, l’auteur retrouve la pleine conscience de la beauté du monde, la saveur des choses simples, et l’importance des liens humains. Le combat contre la dépression est aussi un chemin vers une meilleure connaissance de soi et des autres, et une appréciation renouvelée de la vie elle-même.


Roman autobiographique Tags:Amitié dépression, Amour dépression, Anafranil, Angoisse, Antidépresseurs, anxiété, Burn-out, Dépression nerveuse, Douleur dépression, Effets secondaires antidépresseurs, Estime de soi, fatigue chronique, Guérison dépression, Hospitalisation psychiatrique, Insomnie, Paranoïa dépression, Perte de désir, Philippe Labro, Prozac, Psychiatre, Psychothérapie, Récit autobiographique, Relations familiales dépression, résilience, sortir de la dépression, Symptômes dépression, Témoignage dépression, Tomber sept fois se relever huit, Vie professionnelle dépression, Volonté guérison

Navigation de l’article

Previous Post: Vivre, de Mihaly Csikszentmihalyi
Next Post: La France insomniaque, du Pr Damien Léger

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Archives

  • juin 2025
  • mai 2025

Categories

  • Alimentation
  • Développement Personnel
  • Education
  • Essai
  • Philosophie
  • Politique
  • Prix Goncourt
  • Psycho
  • Roman
  • Roman autobiographique
  • Santé
  • Uncategorized

Recent Posts

  • Les Noces Barbares, de Yann Queffélec (Prix Goncourt 1985)
  • La méthode Happy Pop, de Constance Garand
  • La France insomniaque, du Pr Damien Léger
  • Tomber sept fois, se relever huit, de Philippe Labro
  • Vivre, de Mihaly Csikszentmihalyi

Recent Comments

Aucun commentaire à afficher.

Copyright © 2025 Podcast à Livre Ouvert.

Powered by PressBook Masonry Blogs