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Bienvenue sur notre article dédié à un ouvrage qui a le pouvoir de transformer votre vision du monde et de votre place en son sein : « Avoir le courage de ne pas être aimé » par Ichiro Kishimi et Fumitake Koga. 🌟
Ce livre révolutionnaire, récompensé de plusieurs prix prestigieux, distille la sagesse de la psychologie adlérienne d’Alfred Adler sous la forme captivante d’un dialogue narratif entre un Philosophe et un Jeune Homme. Inspiré par la tradition de la philosophie grecque, notamment les dialogues de Socrate transcrits par Platon, cet ouvrage offre des réponses directes à la question fondamentale : comment être heureux ?. Préparez-vous à défier vos idées conventionnelles et à envisager le bonheur sous un angle nouveau, car, comme le suggèrent les auteurs, la lecture de ce livre pourrait bien changer votre vie.
Les Architectes de la Sagesse : Ichiro Kishimi et Fumitake Koga ✍️
L’ouvrage est le fruit d’une collaboration unique entre deux esprits brillants. Ichiro Kishimi, né à Kyoto en 1956, est un philosophe de carrière, spécialisé dans la philosophie classique occidentale et platonicienne. Dès 1989, il se plonge dans la psychologie adlérienne, devenant un consultant certifié et un traducteur des textes d’Alfred Adler en japonais. Sa volonté est d’être un « Platon pour Adler », transmettant la philosophie de ce « troisième géant » de la psychologie, tout comme Platon a immortalisé Socrate.
Fumitake Koga, un écrivain professionnel né en 1973, découvre la psychologie adlérienne au début des années 2000 et en est profondément affecté. Il voit dans les idées d’Adler, filtrées par Kishimi, une « révolution copernicienne » capable de défier les idées conventionnelles. Il rend de nombreuses visites à Kishimi à Kyoto, absorbant l’essence de cette psychologie et structurant leurs échanges sous forme de dialogues, méthode qu’il trouve idéale pour explorer les doutes du lecteur.
Leur objectif est de rendre accessible une philosophie qui, bien que ses idées soient parfois considérées comme en avance de cent ans sur leur temps, offre des réponses simples et directes à la quête du bonheur.
Révolution Copérnicienne : Nier le Traumatisme et Adopter la Téléologie 🌌
Le point de départ radical de la psychologie adlérienne est le rejet catégorique du traumatisme et de l’idée que le passé détermine le présent. Pour Adler, et par extension pour le Philosophe, le monde est étonnamment simple, et la vie l’est tout autant. Si elle semble compliquée, c’est que nous la rendons compliquée, car nous vivons dans un monde subjectif auquel nous avons nous-mêmes donné du sens.
Adieu au Déterminisme : Le Pouvoir du Changement ✨
Contrairement aux approches qui voient l’individu comme un produit de son passé (l’étiologie freudienne, qui mène au déterminisme et au nihilisme), la psychologie adlérienne affirme que les gens peuvent changer. Ce n’est pas une question d’aptitude, mais de courage.
Le Mythe du Traumatisme : Nous Donnons un Sens à nos Expériences 💡
Le concept de traumatisme est nié. « Aucune expérience n’est en soi la cause d’un succès ou d’un échec ». C’est la signification que nous donnons à nos expériences passées qui détermine notre vie présente. Notre vie n’est pas quelque chose qui nous est donné, mais quelque chose que nous choisissons nous-mêmes. Le passé n’a pas de pouvoir sur notre « ici et maintenant ».
De la Cause à la Finalité : La Téléologie Adlérienne 🎯
La psychologie adlérienne adopte la téléologie (l’étude de la finalité d’un phénomène) par opposition à l’étiologie (l’étude de la causalité). Le Philosophe illustre ce point avec l’exemple de l’ami reclus du Jeune Homme : cet ami ne peut pas sortir, non pas à cause d’un traumatisme passé, mais parce qu’il a le but de ne pas sortir et qu’il a créé son anxiété et sa peur comme moyen d’atteindre ce but. Sa faiblesse est une forme de pouvoir lui permettant d’attirer l’attention de ses parents.
Un autre exemple frappant est celui de la colère. Le Philosophe affirme que la colère n’est pas une émotion impulsive incontrôlable, mais un outil que l’on « fabrique » pour atteindre un but, comme faire plier quelqu’un. Si une mère arrête de crier sur sa fille pour être polie au téléphone, puis reprend, cela prouve que la colère est un outil contrôlable.
Tous les Problèmes Sont des Problèmes de Relations Interpersonnelles : Une Vérité Incontournable 🤝
La pierre angulaire de la psychologie adlérienne est l’affirmation audacieuse : « Tous les problèmes sont des problèmes de relations interpersonnelles ». Si l’on vivait seul dans l’univers, tous les problèmes disparaîtraient, mais une telle existence est impossible.
Complexes d’Infériorité et de Supériorité : Des Interprétations Subjectives 🎭
Le sentiment d’infériorité est une interprétation subjective de notre valeur par rapport aux autres, non un fait objectif. Adler l’a même inventé dans ce sens. Il n’y a rien de négatif en soi dans ce sentiment ; il peut même être un stimulant sain pour la croissance et l’amélioration, une « rampe de lancement ».
Le problème survient avec le complexe d’infériorité, qui est une excuse pour ne pas faire d’efforts réalistes. C’est la logique « La situation est A, donc je ne peux pas obtenir B », impliquant que « si A n’existait pas, je pourrais réussir ». Les personnes qui se vantent (complexe de supériorité) souffrent aussi d’un fort sentiment d’infériorité. D’autres, pour être « spéciales », peuvent même se vanter de leur malheur et l’utiliser pour contrôler leur entourage (« la faiblesse peut être très forte et puissante »).
La Vie n’est pas une Compétition : Les Autres comme des Camarades ❤️
La vie n’est pas une compétition. Il ne s’agit pas d’être supérieur aux autres, mais de s’améliorer par rapport à soi-même. Se comparer aux autres et voir chaque personne comme un rival ou un ennemi mène à une vie remplie d’anxiété et sans paix. Le bonheur des autres n’est pas notre défaite. En se libérant du schéma de la compétition, on peut voir les autres comme des camarades et se réjouir sincèrement de leur bonheur, transformant ainsi le monde en un endroit agréable et sûr.
La Lutte de Pouvoir et la Vengeance : Ne pas Tomber dans le Piège ⚔️
Les relations interpersonnelles sont souvent le théâtre de rapports de force. Lorsque quelqu’un nous insulte ou nous attaque, son but est de nous provoquer et de nous faire plier. Si nous nous mettons en colère, nous tombons dans le piège de la lutte de pouvoir. Si cette lutte est perdue, elle peut mener à la vengeance. Un enfant qui adopte un comportement délinquant, par exemple, peut le faire dans le but de se venger de ses parents et de les inquiéter, non pas à cause de son éducation passée. La psychologie adlérienne insiste sur le fait de ne jamais se laisser prendre au piège du rapport de force. Reconnaître une erreur n’est pas une défaite, et il est possible de communiquer sans colère en utilisant le pouvoir de la parole et de la logique.
La Liberté par la Séparation des Tâches et le Refus de la Reconnaissance 🕊️
La clé pour alléger le poids des problèmes interpersonnels et atteindre la liberté réside dans la séparation des tâches. Cela signifie identifier à qui incombe une tâche en se demandant qui subira la conséquence finale du choix opéré. On ne doit pas s’immiscer dans les tâches d’autrui, ni permettre aux autres d’intervenir dans les nôtres. C’est une « perspective particulière et révolutionnaire ».
Rejeter le Désir de Reconnaissance : Vivre sa Propre Vie 🦋
La psychologie adlérienne refuse d’admettre le besoin de rechercher la reconnaissance des autres. Chercher la louange ou la validation d’autrui mène à vivre selon les attentes des autres, réprimant qui l’on est vraiment et se privant de liberté. Ce désir de reconnaissance est souvent le résultat d’une éducation basée sur le système récompense/punition, que Adler critiquait sévèrement. Vivre sans se soucier de la reconnaissance n’est pas de l’égoïsme, mais le contraire.
La Véritable Liberté : Le Courage de Déplaire 🚀
La véritable liberté n’est pas l’absence de contraintes, mais la capacité de résister à nos inclinations (désirs instinctifs, impulsions). C’est une attitude qui s’apparente à se « repousser vers le haut lorsque nous dévalons la pente ».
Le prix de la liberté dans les relations interpersonnelles est de ne pas toujours être aimé. Le fait que quelqu’un ne vous aime pas est la preuve que vous exercez votre liberté et que vous vivez en accord avec vos propres principes. Il ne s’agit pas de chercher à déplaire ou d’agir de manière répréhensible, mais de ne pas avoir peur de déplaire.
Le Philosophe utilise l’analogie du nœud gordien : au lieu d’essayer de démêler les liens complexes des relations de manière conventionnelle, il faut parfois les « trancher d’un seul coup » pour avancer. Cette approche, bien que radicale, permet de se libérer.
Construire des Relations Saines : L’Encouragement et la Confiance 🫂
La séparation des tâches est le point de départ. L’objectif final est le sentiment communautaire. Pour y parvenir, il est crucial d’établir des relations horizontales et d’adopter l’encouragement.
Les Relations Horizontales : Égaux mais Différents ⚖️
Adler réfute toutes les relations verticales (hiérarchiques), comme celles où l’on félicite ou réprimande, car elles impliquent une manipulation et un jugement d’une personne « compétente » sur une personne « incompétente ». Une relation horizontale, c’est reconnaître que nous sommes « égaux mais différents ». C’est la base de la coopération et du respect mutuel. Intervenir dans les tâches d’autrui est un acte égocentrique qui découle d’une perception verticale de la relation.
L’Approche par l’Encouragement : Retrouver le Courage 💪
L’encouragement est l’aide fondée sur des relations horizontales. Au lieu de féliciter ou de réprimander, l’encouragement consiste à exprimer la gratitude (« Merci ») et la joie. Ce n’est pas un jugement, mais une reconnaissance qui permet à l’autre de sentir qu’il a apporté quelque chose. L’encouragement aide l’individu à retrouver le courage de faire face à ses tâches, car le problème n’est pas le manque de compétence, mais le manque de courage. Le Philosophe insiste : « plus une personne fait l’objet d’éloges de la part de quelqu’un d’autre, plus elle se met à croire qu’elle n’a aucune compétence ».
L’Acceptation de Soi et la Confiance en Autrui : Les Piliers du Sentiment Communautaire 🌟
Pour développer un sentiment communautaire, trois éléments sont nécessaires : l’acceptation de soi, la confiance en autrui et la contribution aux autres.
- L’acceptation de soi n’est pas de l’affirmation de soi aveugle, mais une « résignation positive ». C’est accepter ses limites (« le ‘je’ incapable ») tout en se concentrant sur ce que l’on peut changer et en ayant le courage de le faire.
- La confiance en autrui est inconditionnelle (« avoir confiance »), différente de la confiance conditionnelle (« faire confiance » ou « crédit »). Poser le doute comme fondation des relations empêche toute connexion profonde. Bien que le risque d’être exploité existe, c’est la tâche de l’autre de choisir d’exploiter, pas la nôtre de douter. Le courage d’avoir confiance permet de bâtir des relations profondes et d’éprouver la joie qui en découle.
Ces trois concepts sont intrinsèquement liés dans une structure circulaire :
- Acceptation de soi permet d’avoir confiance en autrui.
- Confiance en autrui et le sentiment que les autres sont des camarades permettent la contribution aux autres.
- Contribution aux autres permet de prendre conscience de sa propre valeur et de s’accepter soi-même.
Le Sentiment Communautaire : Le Bonheur Ultime 🙏
Le sentiment communautaire est l’objectif ultime des relations interpersonnelles en psychologie adlérienne. Il représente le sentiment d’avoir sa propre place, d’appartenir et de se sentir « à sa place » au sein d’une communauté.
L’Étendue de la Communauté : Au-delà de ce que l’on Voit 🌐
Adler élargit le concept de communauté bien au-delà des cercles immédiats (famille, école, travail) pour inclure toute l’humanité, l’axe du temps (passé, présent, futur), les plantes, les animaux et même les objets inanimés. Bien que cela puisse paraître un idéal inatteignable, cette vision infinie de la communauté permet de relativiser nos problèmes et de chercher un refuge même lorsque notre communauté immédiate nous déçoit.
Du Moi Égocentrique à la Contribution aux Autres : Trouver sa Valeur ✨
L’attachement à soi-même, même la peur du jugement d’autrui, est une forme d’égocentrisme. L’individu égocentrique pense être au centre du monde, attendant que les autres le servent. Le Philosophe utilise l’analogie du globe terrestre : chacun est un centre, mais personne n’est le centre unique. Le sentiment d’appartenance ne s’acquiert qu’en s’engageant activement envers la communauté, en passant de « qu’est-ce que cette personne va me donner ? » à « que puis-je donner à cette personne ? ».
La contribution aux autres n’est pas un sacrifice de soi, mais un moyen de prendre pleinement conscience de sa propre valeur et de sentir que l’on est « utile à quelqu’un ». L’essence du travail, par exemple, n’est pas de gagner de l’argent, mais d’apporter sa contribution à la communauté.
Le Bonheur est un Sentiment de Contribution 💖
La définition adlérienne du bonheur est simple et profonde : « le bonheur, c’est le sentiment de contribution ». Pour le Philosophe, cela signifie que peu importe si cette contribution est visible ou non ; seul le sentiment subjectif d’être utile compte.
Contrairement à l’idée que seul ce que l’on fait nous donne de la valeur, la psychologie adlérienne insiste sur le fait que nous sommes utiles et avons de la valeur rien que par notre existence (« ce que l’on est »). Les nouveau-nés, les personnes handicapées, ou les personnes âgées grabataires ont de la valeur et sont utiles par leur simple présence.
Vivre pour de Bon Ici et Maintenant : L’Energeia de la Vie 🎁
Le Philosophe réfute la conception linéaire de la vie, où l’on se projette vers un objectif lointain (comme un sommet de montagne) et où le présent n’est qu’une « vie provisoire ». Au contraire, la vie est une « suite de moments », de « pointillés », appelée l’« ici et maintenant ».
La Vie comme une Danse : L’Energeia 💃
La vie est comparable à une danse (energeia) plutôt qu’à un voyage avec une destination fixe (kinesis). Dans la danse, le fait de danser est un but en soi ; il n’y a pas de destination prédéfinie. Il s’agit de s’épanouir dans chaque moment présent, de « danser l’instant présent ». Vivre « délibérément et consciencieusement » ici et maintenant.
Le Plus Grand Mensonge Vital : Fuir le Présent 🤥
Le plus grand de tous les mensonges vitaux est de ne pas vivre ici et maintenant. C’est de regarder le passé et le futur, de projeter une faible lumière sur toute sa vie, et de croire que l’on a été capable de voir quelque chose. Se concentrer sur des « passés et des futurs inventés » est une échappatoire qui nous détourne de la richesse du moment présent.
Donner un Sens à la Vie : La Boussole de la Contribution 🧭
Adler affirme que la vie, en soi, n’a pas de sens. Face aux tragédies du monde, il est à l’individu d’assigner un sens à sa vie. Pour le Philosophe, cette « grande boussole » qui nous oriente vers une vie de liberté et de bonheur est la contribution aux autres. Tant que l’on garde cette boussole en vue, on ne perdra pas son chemin et on pourra vivre libre, peu importe si l’on déplaît à certains.
Conclusion : Le Courage d’être Soi-même et d’embrasser le Bonheur 🎉
« Avoir le courage de ne pas être aimé » offre une perspective radicalement différente sur la psychologie et le bonheur. En rejetant le déterminisme et le traumatisme, en affirmant le pouvoir de chacun de choisir son style de vie, et en plaçant les relations interpersonnelles au cœur de notre existence, Kishimi et Koga, s’inspirant d’Alfred Adler, nous invitent à une profonde introspection.
Le chemin vers le bonheur et la liberté n’est pas facile ; il demande du courage – le courage de s’accepter tel que l’on est, de faire confiance inconditionnellement, de contribuer aux autres, et de vivre pleinement dans l’instant présent. C’est une invitation à transformer notre perception de nous-mêmes et du monde, en voyant les autres comme des camarades plutôt que des ennemis, et en choisissant délibérément la joie et l’utilité.
Comme le souligne le Philosophe, « Si ‘je’ change, le monde changera ». C’est un choc comparable à celui de mettre des lunettes après des années de myopie : les contours du monde se dessinent, les couleurs deviennent plus vives. C’est l’appel à l’action pour embrasser une vie où chaque moment est une danse accomplie, sans besoin d’une destination pour avoir de la valeur.
Ce livre n’est pas une simple théorie académique ; c’est un guide pratique qui, si vous avez le courage d’en appliquer les principes, peut transformer radicalement votre vie et votre vision du bonheur. C’est une invitation à « boire à l’abreuvoir » et à commencer à marcher sur votre propre chemin, libéré des chaînes du passé et du désir de reconnaissance, avec la contribution aux autres comme boussole et le « courage d’être normal » comme force.
Le monde est simple, et la vie aussi.