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Le Président toxique de Etienne Campion

Posted on mai 17, 2025mai 19, 2025 By jeansaistrop76@gmail.com Aucun commentaire sur Le Président toxique de Etienne Campion

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📚 « Le Président Toxique » : Plongée au Cœur du Mystère Macron, Entre Ombre et Lumière ✨

Introduction : Un Livre pour Décrypter un Président 🔍

Le livre dont sont tirés ces extraits, intitulé « Le Président Toxique », se propose de sonder la personnalité complexe d’Emmanuel Macron pour comprendre l’état actuel de la France. L’auteur prévient qu’il n’utilise pas le terme « toxique » (sauf dans le titre), préférant laisser les événements et les faits dessiner la singularité du président et permettre au lecteur de forger son propre jugement. L’ambition de l’ouvrage est de montrer qu’il n’y a pas de dissociation entre la personnalité d’un homme public et ses décisions en haute politique ; la vérité du président se dérobe d’autant plus aux regards qu’il endosse des rôles, dissimulée derrière un masque de plus en plus opaque.

Le livre, publié par les Éditions Robert Laffont en 2025, est présenté comme une enquête qui se déroule sur plusieurs parties, abordant le « clair-obscur du président », son « intimité », la manière dont il est perçu « via les autres », avant d’aborder son ascension et des aspects plus spécifiques de sa personnalité et de ses relations.

Première Partie : Prélude à la Lumière – La Fabrique d’un « Ovni » 👽

L’ouvrage retrace les jeunes années d’Emmanuel Macron, cherchant les racines de celui qui est parfois décrit comme un « ovni ».

Jeunesse et Formation : Entre Écriture, Théâtre et Quête de Soi 🎭✍️

Dès son plus jeune âge, scolarisé à La Providence après ses années de maternelle et de cours élémentaire dans le public, Emmanuel est imprégné de la devise de l’établissement : « Être, agir, réussir, grandir ».

Un trait marquant est son rapport « irréfrénable à l’écriture ». En classe préparatoire, cette « graphorrhée » le conduit à rédiger des copies de trente pages quand douze sont demandées au maximum. Plus tard, au pouvoir, cela se manifestera par des lettres manuscrites pour convaincre d’anciens amis. Jeune homme, il ose même confier un roman aux accents érotiques, long de trois cents pages, à une voisine dactylographe dans l’espoir d’être édité.

La dimension théâtrale est également centrale. Emmanuel puise dans sa présence scénique pour incarner des rôles exigeants, faisant de la scène la « matrice de toute son existence ». Un portrait psychologique de Jamil Anderlini, rédacteur en chef de Politico, le décrit en juillet 2024 en disant : « C’est comme s’il… ». Sa professeure de théâtre, qui n’était pas Brigitte Macron, raconte comment il est arrivé avec un manuscrit, « L’Art de la comédie », et lui a suggéré d’être « un peu plus ambitieuse ». Face à l’indisponibilité de la pièce pour une classe de dix-sept élèves ayant l’option théâtre, Emmanuel propose de la réécrire en ajoutant des rôles inédits.

Sa foi profonde dans le destin, ce qui est « écrit là-haut », est mise en parallèle avec la formule de Milan Kundera, appliquée à sa relation avec Brigitte. Cette relation, « conquête des conquêtes », lui aurait permis de tout conquérir ; le fait qu’elle ait été « éprouvée moralement » leur a donné une « force à deux contre le monde entier ». Ses sacrifices auraient donné à Brigitte une « place immense dans les affects d’Emmanuel », un « cocon intime d’empathie », l’aidant « à mieux être lui-même dans sa séduction du reste du monde sans affect ». L’écrivain Emmanuel Carrère a passé plusieurs jours avec le couple en octobre 2017 et en a tiré un long article.

Les Années Henri-IV : Le Goût de la Performance et l’Expérience de la Moyenne 📏

Les années au lycée Henri-IV sont décrites comme un lieu où il expérimente, pour l’une des rares fois, la sensation d’être « dans la moyenne. Voire en dessous ». Après la dissolution de juin 2024, Macron évoque cette période en ces termes : « J’ai pédalé sévère, j’ai débarqué, je n’avais pas les codes ». Il utilise la métaphore sportive : « J’étais le meilleur en nationale 1, et d’un seul coup on m’envoie en Ligue des champions et là, je ne vois plus une balle ! ». Un ancien camarade note qu’il utilisait un langage universitaire à l’oral mais que les notes à l’écrit révélaient un élève « très moyen, face à des élèves très forts ». Un autre ajoute qu’il était dans le « dernier tiers » et ne l’a « jamais impressionnée tant il y avait beaucoup de gens très bons ».

Malgré des résultats académiques modestes, il se distingue par sa capacité à « magnifier l’œuvre ». Il s’emploie à citer les poèmes et à disserter sur les intertextualités des vers de René Char, montrant une « très grande maturité dans l’expression », une « maîtrise du vocabulaire et des codes de la critique littéraire, comme s’il voulait absolument en avoir l’air ».

Il cherche également à se rapprocher de figures intellectuelles, comme l’historien Max Gallo. Il se présente chez Gallo avec son manuscrit, « Babylone, Babylone », et use de « bagout » et de « flatterie » pour faire bonne impression. Il lui demande même la « recette pour vendre autant de livres d’histoire ». Max Gallo lui explique qu’il faut rendre les choses simples, mais l’historien se vante aussi d’écrire rapidement par vénalité. Malgré cette approche, Max Gallo est décrit comme « sauvage » et n’aimant pas le réseautage, ce qui limite la possibilité pour Emmanuel de « blablater » avec lui pour tirer profit de son réseau. Cependant, lors de la mort de Max Gallo en 2017, l’Élysée publie un communiqué d’hommage rédigé par Emmanuel Macron, évoquant un « grand écrivain » avec une « discipline de fer » et une « œuvre considérable ».

Traits de Personnalité : Le Sophisme comme Bouclier et la « Diplomatie du Texto » 🤔📱

Le président déteste être surpris. Emmanuel Carrère rapporte deux anecdotes illustrant sa tendance à défendre ses erreurs. Lorsqu’il a affirmé que la Guyane française était une île, il a soutenu qu’elle n’en était « pas moins une sorte d’île » car coincée entre l’Atlantique et l’Amazonie. Plus savoureuse est l’anecdote du « Senghorgate ». À la Foire du livre de Francfort en 2017, l’écrivain Alain Mabanckou lui fait remarquer qu’il n’a pas cité Léopold Sédar Senghor dans son discours sur la francophonie. Malgré le fait que Mabanckou et d’autres n’aient pas entendu le nom, Macron s’obstine à affirmer qu’il l’a cité. Réalisant que l’incident pourrait devenir viral, il « recule » en affirmant que, bien sûr, il n’a pas prononcé le nom, mais que son nom est « compris quand on parle de francophonie ». L’auteur qualifie cette attitude de « sophisme comme bouclier ».

La « diplomatie du texto » est un autre trait marquant identifié par l’ouvrage. L’utilisation des messages sur téléphone portable est décrite comme une « véritable » diplomatie, pour le meilleur et parfois pour le pire. François Hollande a appris la démission de son ministre par un simple « Écoute, je pars » par SMS. Macron utilise sa messagerie Telegram pour consulter « tous azimuts », mêlant « flatterie et interrogation feinte ». La formule « Comment tu vois les choses ? » donne « l’illusion d’une proximité ». Ce procédé, bien que non inventé par Macron, est poussé à un degré d' »industrialisation jamais atteint jusque-là ».

Ces messages servent aussi à « renouer » des liens. L’usage « effréné du texto » ne serait pas tant une question de temps, mais instaurerait une distance qui « le protège de l’avis contraire » et crée un « sas, pour ne pas être à portée de tir, ne pas avoir à confronter la contradiction ». Cela fait partie d’un « parcours de séduction », donnant son numéro pour entrer en « rapport direct avec les… ». Cependant, l’isolement numérique, personnel et politique s’installe quand les gens « ont mis à arrêter de lui écrire ».

L’Échec à l’ENA et la Rencontre Ricœur : Un Mythe Fondateur et un Tournant Décisif 📉🌟

Le double échec au concours de l’École normale supérieure en 1998 est présenté comme un événement clé. Un proche estime que « S’il avait eu le concours, il est fort probable qu’il n’aurait pas fait de politique ». Macron aurait nié le vrai sujet de son échec, qui serait un manque d’écoute des consignes et des notes trop faibles en mathématiques. Son roman « Babylone, Babylone » est abandonné, « trop identifié aux affects de cet échec », ses proches lui faisant comprendre qu’il n’avait « sans doute pas les qualités littéraires requises ».

Affecté, il entre à Sciences Po en 1998. Ces années sont celles où il « panse ses plaies, mûrit, apprend le savoir-être, le contrôle de l’image qu’il renvoie. Rationaliser cette séduction tous azimuts ». Il découvre alors Paul Ricœur, une rencontre présentée comme son « mythe fondateur intellectuel ». Macron a « joué, en joue, et en jouera » de cette « légende ». François Dosse, qui a connu Macron à peine majeur, raconte comment il a été sollicité pour trouver quelqu’un pour aider Ricœur sur son ouvrage « La Mémoire, l’Histoire, l’Oubli ». Emmanuel Macron « a été au-delà de la charge très marginale », faisant des « notes d’orientation remarquables » et étant en relation avec Ricœur pendant quatre ans. Il utilise cette crédibilité acquise auprès du philosophe.

Relations avec les Intellectuels : De l’Admiration au Ressentiment 💔📚

L’ouvrage explore les relations d’Emmanuel Macron avec le monde intellectuel français, passées de l’enthousiasme à un « profond ressentiment », mêlant « amertume, ingratitude ». L’auteur décrit comment Macron a su exploiter la force des intellectuels pour son ascension mais a « largement négligé » l’entretien de ces relations une fois au pouvoir. Ce choix était « risqué », car ne pas entretenir ces liens expose à des « retours de flamme ».

Après 2017, Macron ne prend pas soin d’entretenir ces « belles présences amicales », mais le pouvoir les rapproche « mécaniquement ». François Dosse, qui avait contribué à vendre le mythe de la rencontre Macron-Ricœur, est échaudé par les « virages du président sur l’immigration ou la laïcité ». Après une tribune critiquant la politique d’immigration, Macron lui répond par une « lettre manuscrite de sept pages », un « sermon infantilisant » rempli de données chiffrées.

Olivier Mongin et Olivier Abel, ayant également critiqué la politique gouvernementale (notamment sur la loi sécurité globale), reçoivent non pas une lettre, mais un SMS et une convocation à dîner à l’Élysée. Le message de Macron est révélateur : « Ça me fait de la peine. Pourquoi écrivez-vous dans des machins comme ça, qui cherchent sans cesse à me nuire ? ». L’auteur y voit un « modèle du genre » : recours aux émotions, perception des critiques comme des attaques personnelles, rabaissement de la presse, tout pour « évacuer le droit à la contradiction démocratique ». Olivier Abel a depuis publié un livre inspiré par sa relation avec Macron, « De l’humiliation », où il critique le « discours néolibéral » du président. Olivier Mongin, dans « Macron à contretemps », estime qu’il n’aura été que le « dernier représentant » d’une présidence solitaire. Un interlocuteur anonyme suggère que Macron n’aime pas les médiations et souffre de ne pas avoir eu la reconnaissance de l' »aristocratie intellectuelle française ».

Même des figures ayant soutenu Macron, comme l’économiste Landier ou Philippe Aghion (membre de la commission Attali), expriment leur « déception » et leur « amertume » face au « manque de reconnaissance » et à l’impression de n’avoir été qu’un « faire-valoir ».

Deuxième Partie : Les Sentiers de l’Ascension – Réseaux et Méthodes 🚀🤝

Cette partie du livre explore l’ascension de Macron, de « brillant inconnu à président ».

Les Stages ENA et l' »Oise Connexion » 🌐👔

Le passage par l’ENA est présenté comme décisif pour la carrière et la construction du caractère. Les stages sont cruciaux pour le classement de sortie et la constitution d’un « solide réseau ». Durant son stage au Nigeria, l’ambassadeur Jean-Marc Simon lui donne la note maximale de 5/5, le décrivant comme le « meilleur » stagiaire qu’il ait jamais eu, s’adaptant « aux tâches les plus diverses », restant « discipliné, loyal, modeste et chaleureux ».

Lors de son stage suivant dans l’Oise, il met en place une « véritable Oise connexion » en usant de son « numéro de charme permanent » au sein de l’écosystème des élus et fonctionnaires. C’est là qu’il rencontre notamment Henry Hermand et ses deux futurs témoins de mariage.

Ambition et Goût du Risque : Toujours Vouloir Être Numéro 1 🥇

Les années ENA sont aussi marquées par son ambition. Julien Aubert, un camarade de promotion, raconte que Macron « forçait les portes pour être rapporteur » d’une note, ou « secrétaire général adjoint » à l’Élysée en 2012, alors qu’il devait être simple conseiller économique. Il prendra « toujours un risque pour devenir numéro 1 ».

L’Inspection générale des finances (IGF) est décrite comme un lieu de formation où Macron se fait remarquer. Jean-Pierre Jouyet, alors à la tête de l’IGF, le décrit comme l’un des « jeunes gens, beaux, à la tête bien faite, qui ont consacré des heures et des heures de travail afin d’assouvir leur ambition et qui se sont tous, cursus traditionnel en France, servis de la fonction publique […] pour dynamiser une carrière dans le secteur privé ».

La Commission Attali : Un Tremplin Déterminant ✨ springboard

Sa position de rapporteur adjoint de la commission Attali en 2007 est présentée comme un tournant. Il est jugé « extrêmement compétent d’un point de vue technique ». Bénéficiant d’une co-rapporteure moins expérimentée, il « prend la lumière seul, et vite ». La commission est décrite comme le « creuset du macronisme ». Devant les membres, il excelle dans l’exercice du « grand oral de l’ENA », ayant systématiquement la réponse aux questions techniques, ce qui impressionne. Il cherche même à influencer les propositions, comme la suppression de l’ISF.

Jacques Attali lui-même le décrit comme « très jeune homme, très ouvert, à la fois bienveillant, enthousiaste et écoutant. Et gourmand des gens ». Attali revendiquera plus tard l’avoir « repéré » et même « inventé », affirmant que c’est lui qui l’a fait connaître. Cependant, malgré cette proximité initiale, Attali n’aura « aucun véritable impact sous Macron », prenant « sur le nez la grille de l’Élysée ». Comme d’autres experts (ex: Cyrulnik sur les « mille premiers jours »), ses recommandations ne seront pas appliquées.

Les Années de Banquier et l’Affaire Le Monde : Entre Deals et Petits Mensonges 💰🤫

Après l’IGF, Macron rejoint la banque Rothschild. Le soir de la victoire de François Hollande en 2012, alors que Hollande désigne le monde de la finance comme son « ennemi », Macron est « en train de conclure un deal » de 12 milliards. Il aborde donc la politique avec « l’état d’esprit du banquier ».

L’affaire du journal Le Monde en 2010 est citée comme révélatrice. Alors que la société des rédacteurs (SRM) cherche un actionnaire, Macron est impliqué. Le journal Le Point utilise une citation en off, sourcée d’un « proche de la SRM », contenant l’expression « piège à cons ». Cette expression est exactement celle qu’Emmanuel Macron a utilisée auprès d’Adrien de Tricornot. Interrogé, Macron « panique » et invente une excuse : « J’ai une amie au Point, auprès de qui j’ai utilisé l’expression ‘piège à cons’, elle a dû parler au journaliste auteur de l’article ! ». Tricornot décrit cet épisode comme une « carabistouille macronienne d’enfant pris la main dans le pot de confiture ». Plus tard, lors d’une rencontre physique, Macron prétend être au téléphone pour éviter de lui serrer la main, montrant de la « peur ».

Alain Minc, « visiteur du soir », est un autre exemple de relation complexe. Il le « rudoie » en public et lui envoie des « textos d’engueulade », notant que Macron « boude et trouve un prétexte pour revenir » quand on l’engueule. Cependant, Minc reconnaît que « tout le monde n’a pas la chance d’avoir le cuir épais, le cynisme et l’expérience du petit homme du monde des grands ».

La Trahison de Hollande et le « Tournant du Pouvoir Solitaire » 💔👑

La « trahison de François Hollande par Emmanuel Macron » est présentée comme un sujet abondamment commenté. L’ouvrage suggère que Macron, même en tant que ministre de l’Économie, est déjà engagé dans une démarche personnelle, utilisant des phrases chocs « calculées », même au risque de contrarier le gouvernement. Valls aurait dit de lui : « Hollande est méchant, mais dans un cadre. Macron, lui, est méchant, mais il n’a pas de codes ».

La campagne présidentielle de 2017 marque la naissance du « lien si âpre, si clivant, si français » que Macron entretient avec les citoyens. Il déploie « talent, séduction et certitude », mais aussi « duplicité et ambivalence » à l’échelle du pays. Une méthode consiste à « recadrer » les ministres « par proxy », notamment en laissant fuiter des informations dans la presse. L’idée qu’il n’a pas de « vrais amis » et que ses relations sont avant tout professionnelles est évoquée.

Troisième Partie : Le Palais et ses Ombres – L’Entourage et les Humiliations 🏰👥

L’ouvrage explore la relation complexe du président avec son entourage et les nombreux cas d’humiliation rapportés.

Les Conseillers : L’Illusion de l’Absence et la Bataille d’Influence 🤫⚔️

Macron aurait la théorie que les « conseillers n’existent pas », cherchant à « contrôler le récit » autour de son entourage. Pourtant, différents groupes (« entourage », « maison », « barons ») se font concurrence. Des figures comme Sylvain Fort, « pétri de culture classique », ou Ismaël Émelien, décrit comme le « cerveau » mais aussi « geek progressiste et stratège politique », « accro aux messageries cryptées, parano sur les bords », incarnent des profils variés. Émelien cherche à jouer le « narratif de l’insaisissable » pour habiter sa fonction de conseiller. Sa démission en 2019 pour publier un livre est vue comme une manière de se plier à la règle présidentielle, mais Macron aurait réagi au manuscrit en le qualifiant de « bouquin de merde » en riant.

Bruno Roger-Petit (« BRP »), ancien éditorialiste, est présenté comme ayant « réussi à faire réécrire l’histoire de son ascension et de son rôle ». Sa porte d’entrée est Brigitte Macron. Il utilise Telegram pour lui donner des conseils. Il est décrit comme jouant au « réac de service auprès de Brigitte Macron ». Son rôle de conseiller mémoire lui permet de « travailler la partie droite de l’imaginaire du président » et de vendre « au président un héritage et une identité qui ne sont pas les siens ». Sa méthode consiste à « grandir la portée des actes du président », lui donner un sens, vendre son indépendance, le hisser au niveau du « gaullo-mitterrandisme ». Il distille des « off » dans la presse, se vantant même d’envoyer des « off » « salaces ». Cette méthode lui vaut le surnom de « boucher » en Macronie. Il rivalise avec Alexis Kohler.

L’Humiliation, un Thème Récurrent 😟🎯

De nombreux interlocuteurs et figures ayant croisé la route de Macron rapportent des expériences perçues comme des humiliations :

  • Jean-Louis Borloo : Après avoir remis un rapport, Macron l’aurait qualifié de « mâle blanc », tandis que ses équipes auraient été traitées de « zozos » et leur note de « médiocre ». Le rapport de Borloo n’a pas vu ses recommandations appliquées.
  • Les « Ricœuriens » : François Dosse, Olivier Mongin, Olivier Abel, ayant soutenu Macron mais ensuite critiqué sa politique, se sont vus « taper sur les doigts ». Mongin et Abel ont écrit des livres en « faire le deuil du miracle évaporé ».
  • Le Printemps républicain : Des candidats issus de ce mouvement, comme Marika Bret ou Zineb El Rhazoui, se sont senties flouées et humiliées concernant les investitures aux élections législatives. Marika Bret a appris son investiture par Twitter/la presse, tandis que Zineb El Rhazoui s’est vu refuser sa candidature sans explications claires. Zineb El Rhazoui a fini par « haïr viscéralement ce Macron ». Ces expériences sont vues comme un « assassinat politique ».
  • Jean-Michel Blanquer : L’ancien ministre de l’Éducation raconte dans son livre « La Citadelle » la « gouvernance solitaire » et le « goût pour les manœuvres » de Macron. Il rapporte une visioconférence où Macron laisse éclater sa colère contre la décision du Conseil constitutionnel sur les langues régionales, mais tout le monde comprend que son « désaveu était total » envers Blanquer, tout en ne le visant pas directement. Blanquer exprime sa « profonde désillusion », décrivant le macronisme comme peuplé de « sémillants trentenaires, technocrates ou intrigants ». Macron aurait qualifié le livre de Blanquer de « bouquin de merde » en riant.
  • Souâd Ayada : Cette philosophe et inspectrice générale, nommée à la tête du Haut Conseil de l’évaluation de l’école, a été propulsée médiatiquement avant de voir son influence balayée, illustrant comment même des figures extérieures « finissent inévitablement par être usées par les méthodes propres au macronisme ».
  • Gilles Le Gendre : Ancien patron du groupe majoritaire à l’Assemblée, il fait les frais d’une « purge feutrée ». Sa candidature aux législatives de 2024 est refusée par son propre camp, et il l’apprend par téléphone pendant un pot de lancement de campagne. Il avait pourtant esquissé une « critique interne » mesurée, mais cela suffit pour le placer sur une « ligne de crête périlleuse » en Macronie. Ses notes critiques adressées au président avaient déjà fuité dans la presse, une « humiliation ».

Ces exemples dessinent un « univers de rivalités, alors que les clans s’affrontent et que les idéalistes s’y brûlent les ailes ». L’habileté à manier la « langue de bois » et à afficher un « sourire de façade face à des concurrents détestés » (comme Darmanin envers Macron ou inversement) est également notée.

La Dissolution de 2024 : Le Coup de la « Grenade Dégoupillée » 🔥💥

La décision surprise de dissoudre l’Assemblée nationale en juin 2024 est abordée. Le Monderapporte qu’un petit cercle était impliqué (Guémas, Kohler, Charon, Roger-Petit), qualifiés d' »apprentis sorciers ». Macron aurait déclaré : « Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir… ». Cette phrase, bien que contestée quant à sa source directe, est relayée et symbolise un acte radical. Certains conseillers (Guémas, Léonarduzzi) auraient tenté de se distancier de cette communication après coup.

Bruno Roger-Petit aurait tenté de « réécrire avec un aplomb stupéfiant » le sens des propos de Macron, affirmant qu’il s’agissait d’une « blague piquante ». Sa capacité à rester « indéboulonnable » malgré les critiques serait liée à la rumeur qu’il pourrait publier un livre « révélant tout » sur son expérience au pouvoir, une menace qui « fait danser tout le monde » à l’Élysée.

L’Autodestruction en Souriant ? Une Présidence en Phase Finale 🤔🤔

L’ouvrage décrit une « étrange jubilation » chez le président après la dissolution. C’est comme une « mise à sac de sept années d’efforts », sacrifiées au profit d’un homme qui semble éprouver une « jouissance sombre dans sa propre destruction ». Macron « ne se contente pas de brûler ses vaisseaux ; il veille à ce que chacun en soit témoin ». Malgré les « messages négatifs » reçus, il maintient sa stratégie de « trois interventions par semaine ».

La nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre en janvier est rétrospectivement qualifiée par Macron d' »une de [ses] rares erreurs », percevant Attal comme un « jeune rival en ascension ». Le cadeau fait à Attal (un album photo) est perçu comme un « cadeau empoisonné ». Même Julien Denormandie, un « fidèle allié », aurait subi une « humiliation gratuite » lors de la nomination d’Attal.

L’usage des « hypothèses » et des « ballons d’essai » médiatiques (lâcher un nom aux journalistes avant même de contacter l’intéressé) est décrit comme une méthode pour « provoquer une réaction » et « savourer le spectacle ».

Conclusion : L’Énigme Macron et l’Usure du Pouvoir 🧩🌪️

L’analyse finale dépeint un président aux « limites, perceptibles dès ses débuts », devenant de plus en plus « éclatantes à mesure qu’il s’y heurta violemment ». Son style est décrit comme passant du « jeu vidéo, tout le monde est gentil » à un mode « façon Sarkozy des années fastes », brandissant Darmanin « comme on brandit une épée ».

L’ouvrage se termine sur une interrogation quant à la postérité et à la vitesse à laquelle son nom pourrait s’évaporer. Une perspective alternative est proposée : celle qu’il ait « sublimé les colères françaises, qu’il a enrichi le drame, nourri le récit et façonné à sa façon l’histoire du pays ». Cependant, l’auteur suggère qu’il « eût sans doute été préférable, pour la France comme pour lui-même, qu’il ne fût jamais monté sur scène ».

Ces extraits brossent le portrait d’un homme complexe, brillant et séducteur, mais aussi perçu comme manipulateur, lointain et parfois cruel par ceux qui l’ont côtoyé ou soutenu, dont la personnalité semble indissociable de sa manière d’exercer le pouvoir. Le livre semble ainsi offrir une grille de lecture critique des années Macron, centrée sur les relations humaines et les mécanismes psychologiques perçus au sommet de l’État.


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