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Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody

Posted on septembre 1, 2025septembre 2, 2025 By jeansaistrop76@gmail.com Aucun commentaire sur Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody

Les liens pour vous procurer les différentes versions

📗Lien vers le livre papier : https://amzn.to/3HCyEz3


Sommaire

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  • Jamais sans ma fille : Le Cauchemar Iranien d’une Mère Américaine 💔🇮🇷
    • Le Piège Iranien : Un Voyage Qui Tourne au Cauchemar ✈️⚠️
      • L’Arrivée à Téhéran : Une Promesse Illusoire de Vacances 🕌
      • Les Premiers Signes d’Alerte : Traditions et Contraintes Culturelles ⚠️
    • L’Emprisonnement et la Lutte pour la Survie ⛓️💔
      • La Dure Réalité de la Captivité : Le Vrai Visage de Moody 😈
      • Recherche d’Aide : L’Ambassade et les Alliés Inattendus 🤝
      • La Manipulation de Moody : Stratégies de Survie 🎭
    • L’Évasion : Un Voyage Périlleux vers la Liberté 🏔️🏃‍♀️
      • Les Préparatifs Secrèts et les Faux Départs 🤫
      • Le Grand Départ : Froid, Peur et Détermination ❄️🥶
      • La Liberté Retrouvée : Un Nouveau Départ en Turquie 🇹🇷🗽
    • Impact et Réflexions : Les Leçons d’une Évasion Mémorable 💡🌍
      • Les Conséquences de l’Évasion sur la Famille et les Amis 🫂
      • La Réintégration et les Dangers Persistants 🛡️
      • Réflexions sur le Choc Culturel et la Révolution Islamique 🔄
    • Conclusion : Un Hymne à la Liberté Maternelle 🗽💖

Jamais sans ma fille : Le Cauchemar Iranien d’une Mère Américaine 💔🇮🇷

Le récit poignant de Betty Mahmoody, coécrit avec William Hoffer, Jamais sans ma fille (titre original Not Without My Daughter, publié en 1987 et traduit en français en 1988), offre un témoignage saisissant sur la confrontation entre deux cultures, l’amour maternel inconditionnel et la lutte acharnée pour la liberté. Ce livre a marqué les esprits par son histoire vraie et bouleversante d’une Américaine piégée en Iran avec sa fille, un pays alors en pleine effervescence post-révolutionnaire et en guerre contre l’Irak. L’œuvre est une plongée intense dans les réalités de la vie iranienne sous le régime des ayatollahs et les dilemmes déchirants d’une femme déterminée à retrouver sa patrie.

Le Piège Iranien : Un Voyage Qui Tourne au Cauchemar ✈️⚠️

L’histoire débute le 3 août 1984, lorsque Betty Mahmoody, son mari d’origine iranienne Moody, et leur fille Mahtob, s’envolent de Detroit pour ce qui est présenté comme des vacances de deux semaines en Iran, le pays natal de Moody. Betty ressent immédiatement une profonde appréhension, une intuition de commettre une grave erreur, et une peur grandissante pour sa fille alors qu’ils approchent de cette « terre en guerre ouverte et acharnée avec l’Irak ».

L’Arrivée à Téhéran : Une Promesse Illusoire de Vacances 🕌

Dès leur arrivée à Téhéran, les signes d’une culture radicalement différente et de contraintes inattendues se manifestent. Moody, dont le nom complet est Sayyed Bozorg Mahmoudy, appartient à une lignée illustre, descendant direct du prophète Mahomet. Sa formation universitaire américaine et sa pratique aux États-Unis lui confèrent un statut d’élite et de privilégié dans son pays. Pourtant, malgré son admiration pour le système éducatif américain, il s’avère un homme tiraillé entre deux cultures, dont il ne sait jamais quelle est l’influence dominante.

Les premiers contacts avec la famille de Moody sont à la fois chaleureux et déroutants. Ameh Bozorg, la sœur aînée de Moody, est l’autorité matriarcale de la famille, à qui chacun doit déférence. L’aéroport grouille de monde et de bruit. Betty et Mahtob sont immédiatement confrontées à l’obligation de porter le tchador, ce vêtement couvrant qui entrave les mouvements et provoque une transpiration inconfortable. Mammal, un neveu de Moody, avait pourtant laissé entendre que de longs pantalons, un foulard et des bas noirs suffiraient pour sortir.

Un rituel choquant attend Betty et Mahtob à leur arrivée chez Ameh Bozorg : le sacrifice d’un mouton en leur honneur. Le sang frais est étalé dans la cour, et elles sont contraintes de le traverser pour accomplir le rituel d’entrée. Bien que Betty juge cette tradition « stupide », elle s’y plie pour ne pas offenser. Mahtob, elle, est terrifiée.

Les Premiers Signes d’Alerte : Traditions et Contraintes Culturelles ⚠️

Les conditions de vie chez Ameh Bozorg sont rudimentaires et choquent Betty. La maison, autrefois belle, est en état de délabrement, recouverte de graisse, avec des placards rouillés et un évier sale. La cuisine se fait à même le sol, et la nourriture est « épouvantablement grasse », cuite avec du dombeh, une poche de graisse de mouton au goût rance. Les cafards sont monnaie courante.

Les coutumes sociales sont également déconcertantes. Boire du thé sans sucre est une grave gaffe en société. Les repas se prennent par terre, avec d’immenses cuillères, dans une cacophonie où la nourriture est éparpillée partout. La vie privée est inexistante, avec des visites familiales constantes.

Le climat politique se fait rapidement sentir. Les informations télévisées sont saturées de propagande anti-américaine, décrivant les Américains comme mourant du Sida, champions du divorce, et responsables des attaques irakiennes. La présence omniprésente des soldats de la Révolution et des « Pasdar », la police secrète, ajoute à l’atmosphère de tension. Les Pasdar sont notamment chargés de s’assurer que les femmes sont « correctement vêtues », bien que Betty trouve ironique que les mères allaitent en public sans se soucier de montrer leurs seins, tout en cachant le reste de leur corps.

Moody lui-même commence à changer. Il traduit de moins en moins les conversations et son anglais, autrefois américanisé, redevient soigné, comme s’il traduisait ses pensées du farsi. Betty, quant à elle, échange des regards silencieux avec Mahtob, qui est épuisée et couverte de piqûres de moustiques, et se dit qu’elles devront « supporter » ces vacances en attendant le retour.

L’Emprisonnement et la Lutte pour la Survie ⛓️💔

La façade de « vacances » ne tarde pas à s’effondrer, révélant la véritable intention de Moody : retenir sa femme et sa fille en Iran.

La Dure Réalité de la Captivité : Le Vrai Visage de Moody 😈

Le point de non-retour est atteint lorsque Moody révèle qu’il a été licencié de son emploi en Amérique. Il a investi une somme considérable dans l’achat de cadeaux pour sa famille en Iran, mais ses économies aux États-Unis, d’environ dix mille dollars, sont menacées par son intention de les transférer en Iran. Sa décision est prise : « Nous ne rentrons pas, nous restons ici ». Cette déclaration est suivie d’une menace glaçante : « Tu es ici pour le reste de ta vie… Tu ne quitteras jamais l’Iran ! ».

Moody confisque les passeports et les extraits de naissance de Betty et Mahtob, les privant de tout moyen de quitter le pays. Pire encore, Betty apprend que, selon la loi iranienne, le fait d’avoir épousé un Iranien la rend citoyenne de ce pays, de même que sa fille. Elles sont légalement iraniennes et doivent se soumettre à ses lois patriarcales.

La violence éclate. Moody, autrefois décrit comme un « bon mari » et un « père affectueux », se transforme en un geôlier brutal. Il frappe Mahtob, lui fendant la lèvre, et bat Betty violemment, menaçant de la tuer. La réaction des autres membres de la famille est terrifiante : ni Mammal, ni Nasserine n’interviennent, car il est évident qu’il s’agit d’une querelle domestique. Un passage du Coran lu par Babba Hajji justifie même le droit du mari de « battre » sa femme si elle montre de la rébellion.

Devant cette réalité brutale, Betty est effondrée, mais sa détermination reste intacte. La phrase « Jamais sans ma fille » devient son mantra, un engagement indéfectible à ne jamais abandonner Mahtob.

Recherche d’Aide : L’Ambassade et les Alliés Inattendus 🤝

Malgré le désespoir, Betty cherche activement de l’aide. Ses parents aux États-Unis contactent le Département d’État, qui à son tour alerte la section des intérêts américains à l’ambassade de Suisse à Téhéran. Hélène, une responsable de l’ambassade, devient un contact crucial, bien qu’elle ne puisse offrir qu’une aide limitée. Elle explique que son rôle se limite à vérifier leur bien-être et à servir de canal de communication, mais qu’elle ne peut pas les « arracher » à cette prison en raison de leur statut légal iranien. Elle propose des nouveaux passeports américains, mais sans visas de sortie, ils sont inutiles pour l’évasion.

Betty découvre aussi des alliés inattendus au sein de la société iranienne :

  • Hamid, un commerçant local, ancien officier de l’armée du Shah, exprime son dégoût du régime des ayatollahs et offre son téléphone pour les appels à l’ambassade. Il promet de l’aider, affirmant que « tous les Iraniens ne sont pas comme votre mari ».
  • Miss Alavi, une assistante enseignante à l’école de Mahtob, propose une filière d’évasion via son frère, un « passeur » près de la frontière pakistanaise à Zahidan. Elle est prête à payer les frais, par « promesse à sa mère ».
  • Judy, une Américaine mariée à un Iranien, fournit temporairement une machine à écrire à Moody et la met en contact avec Rachid, qui connaît des passeurs vers la Turquie.
  • Amahl, un riche homme d’affaires prospère en façade, mais secrètement opposé au régime, devient le contact principal. Il promet de les faire sortir toutes les deux, acceptant de payer les frais et d’être remboursé plus tard aux États-Unis.

Cependant, les avertissements concernant les passeurs sont effrayants. M. Vincop, le vice-consul suisse, met Betty en garde contre les dangers de ces filières clandestines, mentionnant des cas de viols, de vols, de meurtres, ou de livraisons aux autorités. Il raconte l’histoire d’une femme dont la fille est morte de froid et de faim dans les montagnes turques en tentant de s’échapper.

La Manipulation de Moody : Stratégies de Survie 🎭

Pour gagner la confiance de Moody et créer des opportunités d’évasion, Betty met en place une stratégie de survie. Elle feint de s’intégrer, d’accepter sa nouvelle vie en Iran. Elle se coiffe, se maquille, porte des robes longues « pakistanaises » et accepte de prier avec Moody, bien que secrètement elle souhaite sa mort. Elle nettoie la maison insalubre de Nasserine et Mammal, apprend à cuisiner iranien de manière propre, et se montre plus amicale avec la famille.

Ces efforts portent leurs fruits. Moody relâche progressivement sa surveillance. Il lui permet de faire les courses seule, une occasion que Betty saisit pour explorer la ville et se rendre au téléphone public ou chez Hamid. Ironiquement, Moody est lui-même piégé. Ses diplômes américains sont un préjudice sous le régime des ayatollahs. Son permis de travail aux États-Unis (carte verte) a expiré, et il est convaincu que la CIA le traque pour l’empêcher de retourner en Amérique. Il exerce illégalement la médecine en Iran, s’attirant les foudres de sa propre famille. Betty réalise que « le grand piège qu’il avait imaginé s’est retourné contre lui. Le voilà prisonnier de l’Iran, lui aussi ».

L’Évasion : Un Voyage Périlleux vers la Liberté 🏔️🏃‍♀️

La décision de s’échapper est prise, malgré les risques immenses.

Les Préparatifs Secrèts et les Faux Départs 🤫

Le premier plan d’Amahl, un vol pour Bandar Abbas puis un hors-bord vers les Émirats arabes, échoue. Un nouveau plan est mis en place : un voyage périlleux à travers les montagnes enneigées jusqu’à la frontière turque. Le coût est exorbitant : 12 000 dollars américains, qu’Amahl promet de couvrir.

Betty doit jouer un jeu dangereux pour gagner du temps et maintenir l’illusion de sa soumission. Lors d’un appel téléphonique crucial avec Moody, elle le menace de le dénoncer pour sa pratique médicale illégale en Iran s’il l’empêche de réfléchir. Cette menace le fait reculer.

Mahtob, consciente de la gravité de la situation, exprime clairement son désir de partir en Amérique et de ne « plus jamais » revoir son père. Elle est entraînée dans le secret et apprend à dissimuler leurs intentions.

Une confrontation tendue a lieu avec Moody lorsque son père est mourant aux États-Unis. Moody veut que Betty y aille seule pour vendre leurs biens et lui envoyer l’argent, mais elle refuse catégoriquement de partir sans Mahtob. C’est l’intervention d’Aga Hakim, un « homme-turban » respecté et cousin de Moody, qui force ce dernier à accepter que Betty ne parte pas seule. Moody, furieux après le départ d’Aga Hakim, gifle Betty et jure de la tuer et de l’enfermer à vie si elle ne prend pas l’avion. C’est une menace très réelle.

Le Grand Départ : Froid, Peur et Détermination ❄️🥶

Le 28 janvier 1986, le jour du départ, Mahtob et Betty échappent de justesse à la surveillance de Moody, en prétextant une promenade pour prendre l’air dans le froid hivernal de Téhéran. Le voyage commence dans une camionnette, à travers les montagnes couvertes de neige. Mosehn, le chef kurde et passeur, les accompagne personnellement, contre toute attente, affirmant que Betty est sa « sœur » et qu’il traversera la frontière avec elle.

Le trajet est semé d’embûches : des contrôles de police où l’inspecteur pointe son fusil sur la voiture, des conditions météorologiques extrêmes, des sentiers escarpés et glissants. Mahtob, malgré son jeune âge, fait preuve d’un courage inouï, supportant la faim, le froid et la peur sans se plaindre, les yeux fixés sur son objectif : « rentrer en Amérique ».

La traversée de la frontière turque est un moment de tension extrême. Le sentier est étroit et dangereux, le long d’un ravin. Betty doit avancer seule en premier, Mahtob portée par un autre homme. L’instant où le guide pointe le doigt vers le sol et murmure « Turquie ! Turquie ! » est un déchaînement d’émotions : le soulagement et une sensation de chaleur malgré le froid intense.

La Liberté Retrouvée : Un Nouveau Départ en Turquie 🇹🇷🗽

Une fois en Turquie, le danger n’est pas totalement écarté. Elles sont encore à la merci des passeurs, bien que Mosehn se montre bienveillant. Après une nuit passée dans une hutte kurde, entourée d’hommes, Betty ressent à nouveau la peur. Mosehn rend l’argent et les rials iraniens convertis en lires turques, mais conserve le collier d’or de Betty comme « pourboire personnel ».

Le voyage se poursuit en bus vers Ankara, la capitale turque. Elles échappent de justesse à un accident de bus, voyant des victimes gisant dans la neige. Arrivées à Ankara, Betty tente de trouver refuge dans un hôtel, mais l’employé, après avoir accepté un « pourboire » de 150 dollars, finit par les expulser, craignant de perdre son emploi. Betty, désespérée, appelle sa mère aux États-Unis, qui contacte le Département d’État.

Le lendemain matin, le vice-consul américain, Tom Murphy, les accueille enfin à l’ambassade des États-Unis à Ankara. Washington a été informé. Le voyage de retour vers le Michigan est organisé. Le 7 février 1986, Mahtob et Betty retrouvent Joe, John, et leurs parents. La liberté a un goût amer, mais elle est là. Le dessin de Mahtob, avec un soleil jaune, des montagnes noires, une maison kurde criblée d’obus, et un drapeau américain, sur lequel elle a écrit « AMERICA », symbolise parfaitement leur terrible épreuve et leur retour triomphal.

Impact et Réflexions : Les Leçons d’une Évasion Mémorable 💡🌍

Le récit de Betty Mahmoody ne se contente pas de raconter une évasion spectaculaire ; il offre une réflexion profonde sur le choc culturel, la condition féminine et les dangers du fanatisme politique.

Les Conséquences de l’Évasion sur la Famille et les Amis 🫂

Le retour de Betty et Mahtob a un impact immédiat sur sa famille : son père, gravement malade, retrouve des forces grâce à leur présence. Cependant, le succès de leur évasion a des conséquences pour ceux qui les ont aidées en Iran. Hamid, le commerçant, voit sa boutique fermée, accusé d’avoir vendu des tee-shirts « anti-révolutionnaires ». Amahl, le principal architecte de l’évasion, voit ses propres plans d’évasion compromis par la naissance d’une controverse sur les armements américains en Iran (l’affaire Iran-Contra), renforçant la surveillance. Il attend toujours de pouvoir partir. Betty ne peut contacter ses amies iraniennes comme Alice, Chamsey ou Feresteh, craignant de mettre leur sécurité en péril. Hélène Balassanian continue d’aider d’autres personnes dans des situations similaires à l’ambassade de Suisse.

La Réintégration et les Dangers Persistants 🛡️

La réadaptation de Mahtob à la vie américaine est difficile mais elle retrouve sa joie de vivre d’enfant. Néanmoins, son père « d’avant » lui manque, ainsi que son lapin Bunny. Betty, quant à elle, vit avec la crainte constante de la vengeance de Moody, sachant que les lois iraniennes soutiendraient totalement ses tentatives de reprendre Mahtob. Elles vivent désormais sous des noms d’emprunt, dans un lieu inconnu, afin de se protéger.

L’histoire de Betty et Mahtob n’est pas isolée. Teresa Hobgood, du Département d’État, révèle que plus d’un millier de cas de femmes américaines et d’enfants retenus contre leur volonté en Iran et dans d’autres pays islamiques ont été répertoriés.

Réflexions sur le Choc Culturel et la Révolution Islamique 🔄

Le livre met en lumière la transformation radicale de Moody, qui, d’un médecin américanisé, se mue sous l’influence de la Révolution islamique et de sa famille en un fervent fondamentaliste. Il troque ses anciennes habitudes pour une piété ostentatoire, contribuant financièrement à des groupes chiites et embrassant la propagande anti-américaine. Sa paranoia de la CIA et son incapacité à s’adapter au monde occidental l’enferment paradoxalement en Iran.

Betty, au-delà de ses préjugés initiaux, développe une compréhension nuancée de la société iranienne. Elle rencontre des individus (Hamid, Miss Alavi, Chamsey, Zaree) qui, malgré leur nationalité, font preuve de courage, de bienveillance et d’une aspiration à une vie plus libre. Elle réalise que l’on ne peut « pas juger les gens sur leur nationalité ».

La condition des femmes est un thème central. Le tchador, la soumission au mari, l’absence de droits en matière de propriété ou de garde des enfants sont des réalités brutales. La violence domestique est considérée comme une affaire privée. La Révolution islamique a renforcé ces aspects, imposant un code civil « moyenâgeux et malsain ».

La guerre Iran-Irak est une toile de fond constante, impactant la vie quotidienne par les alertes aériennes, les bombardements et la propagande. La philosophie iranienne de la mort comme phénomène habituel et inévitable, où la vie ne vaut rien et la bravoure face aux bombes est une manifestation de foi, est contrastée avec la vision américaine.

Conclusion : Un Hymne à la Liberté Maternelle 🗽💖

Jamais sans ma fille est bien plus qu’une histoire de fuite. C’est un puissant témoignage sur la résilience humaine face à l’adversité, la force inébranlable de l’amour maternel et la quête universelle de liberté. Le récit de Betty Mahmoody met en lumière les conséquences déchirantes des conflits culturels et politiques sur les vies individuelles, mais aussi la capacité de l’esprit humain à trouver des lueurs d’espoir et des alliés même dans les circonstances les plus sombres. La détermination de Betty à ne jamais abandonner sa fille, même au péril de sa propre vie, résonne comme un hymne puissant, rappelant que la liberté n’est jamais acquise et doit parfois être conquise au prix de sacrifices inouïs. Ce livre demeure une œuvre essentielle pour comprendre les défis des différences culturelles et les luttes pour les droits fondamentaux dans un monde complexe et souvent hostile.


Roman, Roman autobiographique Tags:Betty Mahmoody, évasion, Iran, Jamais sans ma fille, mahtob, prison, roman, Roman autobiographique

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