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Arrête Tes Conneries : Le Guide Révolutionnaire pour Démasquer Votre Autosabotage et Transformer Votre Vie ! 🚀
Vous sentez-vous souvent vaincu, impuissant, frustré ou désespéré ? Avez-vous l’impression de revivre sans cesse les mêmes schémas négatifs, malgré tous vos efforts pour changer ? Si oui, l’ouvrage « Arrête tes conneries » de Gary John Bishop est peut-être la secousse dont vous avez besoin pour prendre un nouveau départ, dès aujourd’hui. Ce livre, qui ne mâche pas ses mots, est une invitation directe à regarder sous le tapis de votre vie pour y débusquer les « cafards émotionnels » qui sabotent votre existence.
Gary John Bishop, un auteur écossais au franc-parler légendaire, se positionne comme un expert en développement personnel qui refuse les clichés « new age » et la « pensée positive » superficielle. Son objectif ? Fournir des outils concrets pour vous permettre de transformer votre existence, non pas en vous disant que vous êtes génial, mais en vous confrontant à la vérité : vous êtes le problème, mais aussi la solution.
Cet article vous propose une immersion profonde dans les concepts clés de cet ouvrage percutant, en décortiquant les mécanismes de l’autosabotage et en vous offrant des pistes pour enfin vous en libérer. Préparez-vous à une réflexion radicale et à une remise en question de vos certitudes les plus ancrées !
Le Sabotage de Soi : Un Ennemi Invisible ? 🤔
Dès les premières pages, Gary John Bishop pose un constat qui dérange : dans notre vie quotidienne, la plupart du temps, nous sommes en pilote automatique. Et au cœur de tout être humain, il y a des « conneries ». Non pas quelque chose de purement malfaisant ou toxique, mais plutôt quelque chose de cynique, restrictif, répétitif… en gros, de tout sauf épanouissant. C’est ce « faux » qui est en nous et qui nous sabote sans arrêt l’existence.
Mais qu’est-ce que l’autosabotage exactement ? Selon la définition du Merriam-Webster’s Collegiate Dictionary, le sabotage est une « action destructrice ou obstructive effectuée par un civil ou un agent ennemi afin d’entraver l’effort de guerre d’une nation », ou un « acte ou processus qui gêne ou porte préjudice ». Dans notre cas, l’auteur précise que le sabotage n’est pas commis par un « agent ennemi » extérieur, mais par nous-mêmes, et qu’il porte préjudice à tout ce que notre existence a de bon. C’est une subversion délibérée.
Qu’est-ce que « Les Conneries » ? 💩
Les « conneries » dont parle Gary John Bishop sont ce fatras d’opinions, de jugements, de raisons, de craintes et d’excuses qui se répercute dans notre crâne à toute heure de la journée. Ce monologue intérieur est le vestiaire de notre vie, là où toutes nos stratégies sont élaborées, et où nos projets, notamment les rêves, naissent et s’éteignent, souvent étouffés dans l’œuf par la pensée.
Pour l’auteur, chacun de nous n’est rien de plus qu’une conversation ambulante, interne et à voix haute. Nous sommes ce dont nous parlons, ou plutôt, la nature de ce dont nous parlons. Si vous trouvez la vie trop dure, elle le sera réellement ! Nous ne réagissons jamais en fonction de la vie elle-même, mais uniquement en fonction de l’opinion que nous nous en faisons. C’est pourquoi l’expérience de la vie est si différente pour chacun.
Le Pilote Automatique de Nos Vies 🤖
Ce mode « pilote automatique » nous rend inconscients de notre potentiel. Nous ne sommes pas dans l’expectative, sensibles à ce qui nous rend vraiment vivants ou aux idées transformatives. Ce que nous prenons pour de l’éveil est en réalité une somnolence permanente. L’auteur nous presse de nous réveiller maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.
L’autosabotage n’est pas toujours évident. Il peut se manifester de mille petites façons :
- Les habitudes quotidiennes insignifiantes : faire répéter son réveil, être légèrement en retard, sauter le petit déjeuner, la procrastination chronique.
- Les relations interpersonnelles : se disputer pour des broutilles, garder rancune, mentir sur ses émotions, juger les autres et soi-même durement, ne pas appeler ses proches. Ces actions détériorent lentement nos liens et peuvent nous laisser isolés.
- La santé : mauvaises habitudes alimentaires, manque d’exercice, excuses pour rester inactif, les « juste une cigarette » ou « juste un verre » que l’on ne peut arrêter, manquer des rendez-vous médicaux.
Ces exemples, bien que discrets, sont les symptômes d’un mal plus grand, qui nous entraîne à perpétuer éternellement l’existence que nous menons déjà. Nous parlons de vouloir devenir écrivain ou monter une entreprise, mais nous réduisons notre potentiel au « noble objectif de se lever à la première sonnerie du réveil ». Réagir de manière ordinaire ne suffira jamais pour mener une vie extraordinaire.
Pourquoi la Pensée Positive Ne Suffit Pas 🙅♀️
Le livre critique ouvertement l’approche de la « pensée positive ». Transformer notre monologue intérieur en phrases comme « J’ai de la valeur » ou « Je peux le faire » ne suffit généralement pas à terrasser notre négativité. Le problème est que cette approche ne s’attaque pas directement à la racine du mal. C’est comme balayer les cafards morts sous le tapis : c’est plus présentable, mais on sait que les cafards sont toujours là. Notre esprit fonctionne de la même façon : glisser les émotions négatives sous le tapis mental ne change pas la vérité que nous portons en nous.
Gary John Bishop nous invite à regarder ce qu’il y a sous le tapis, à révéler nos « cafards émotionnels » pour nous libérer et être authentiquement nous-mêmes. La clé est le langage, et la manière dont nos émotions et nos conversations dansent ensemble. Ce qui nous déprime, ce n’est pas la vie que nous pensons avoir, mais notre monologue à propos de cette vie, qui tourne en arrière-plan et passe inaperçu.
Plongée au Cœur de Nos Mécanismes Intérieurs : Les Trois Saboteuses 🕳️
Pour comprendre et contrer l’autosabotage, il faut d’abord démasquer et interrompre les conversations que nous avons avec nous-mêmes. Non pas les pensées de surface, mais les dialogues internes, profonds, sinistres et répétitifs qui guident nos idées et émotions : les « cafards sous le tapis ».
En faisant cela, nous découvrons les « trois saboteuses » : trois affirmations internes simples mais fondamentales que nous avons tirées sur nous-mêmes, les gens qui nous entourent, et la vie en général. Ces conclusions sont responsables de tous les dégâts en nous et dans notre existence.
L’Éponge Magique de Notre Subconscient 🧽
Gary John Bishop utilise l’analogie de la « petite éponge magique ». À la naissance, nous sommes des éponges neuves, ouvertes, volontaires et curieuses, prêtes à absorber tout ce que le monde présente. Nous n’avons pas encore développé de subconscient ni de monologue interne négatif. Les enfants absorbent le langage et les expériences comme des éponges desséchées. Puis, si l’éponge sèche, elle durcit, emprisonnant tous les déchets à l’intérieur.
C’est ainsi que notre subconscient fonctionne : au début propre et pur, malléable, puis il se fige, devient inaltérable, et se retrouve avec un but très précis enfermé en son sein, un but que nous ne discernons pas encore. Nous sommes nés avec un potentiel immense et incroyablement large, mais en vieillissant, nous réduisons de plus en plus nos perspectives, devenant une version limitée et contrainte de ce que nous étions au départ. Nous devenons accrocs à la version de nous-mêmes que nous sommes devenus.
L' »Être-Jeté » : Ce Que Nous N’Avons Pas Choisi 🎲
Le premier élément ayant préparé le terrain de notre vie d’autosabotage est ce que le philosophe Martin Heidegger a appelé l’« être-jeté ». Ce sont toutes les choses de la vie que nous n’avons ni choisies ni provoquées, mais dans lesquelles nous avons été « jetés ».
Cela inclut des aspects fondamentaux de notre existence tels que :
- Notre lieu et époque de naissance (par exemple, être né écossais ou français).
- Nos parents, notre ethnie, notre genre.
- Nos gènes (taille, couleur de cheveux, etc.).
- Le statut social et financier de notre famille.
- Notre culture, les coutumes de notre pays, notre langue maternelle.
- Le simple fait d’être un être humain dans ce monde avec ses règles, lois, et saisons.
Nous n’avons pas eu notre mot à dire sur ces éléments, mais ils ont modelé l’essentiel de notre existence. L’auteur insiste sur le fait que, même si ce n’était pas notre idée au départ, dès que cela s’est produit, c’est notre responsabilité. L’acceptation de ces choses est la racine du véritable changement. « On peut toujours faire quelque chose de ce qu’on a fait de nous », comme l’a dit Jean-Paul Sartre. Soit nous acceptons, soit nous en sommes victimes.
De plus, nous avons été « jetés » dans des conversations : non seulement celles de la société en général, mais aussi celles de notre famille et de notre environnement d’origine, transmises de génération en génération. Ces « forêts impénétrables d’opinions » nous influencent sans que nous les percevions consciemment. Par exemple, si nos parents manquaient d’argent, nous avons pu baigner dans une vision de « manque » qui a modelé notre rapport aux finances. L’autosabotage se manifeste souvent lorsque nous approchons d’une solution à nos problèmes ou de la réalisation de nos rêves, car cela menacerait les limites héréditaires et les certitudes que nous avons acceptées.
La « Vérité Établie » : Notre Récit Personnel du Passé 📜
La troisième composante de l’équation préliminaire est notre « vérité établie », notre mode d’emploi subconscient de la réalité. Gary John Bishop est catégorique : « ta vérité » et « la vérité » sont différentes, même si nous avons bâti notre vie sur l’idée contraire. Nous ne savons absolument rien de « la vérité ».
Notre passé est le modèle sur lequel se fonde notre avenir. Nous avons tous une histoire à raconter, une explication toute faite de nous-mêmes, de notre vie, et de ce que nous faisons. Ces phrases usées et répétées nous servent à nous justifier, à nous expliquer face aux autres, et parfois même à nous comprendre. Ces « vérités » se transmettent de génération en génération, et même si les détails diffèrent, les « conneries » perdurent.
L’auteur illustre cela avec l’exemple d’une personne dont le père, militaire et sévère, l’aurait rendue solitaire. La « vérité établie » n’est pas le fait que le père était militaire, mais la conclusion que cette personne en a tirée : « mon père ne s’est jamais intéressé à moi, je ne pouvais pas le satisfaire ». C’est cette conclusion personnelle qui l’a condamnée à une vie de solitude, non les actes du père. Le passé est un « point de vue », un angle depuis lequel nous avons pris part à l’existence, que nous avons ensuite transformé en une excuse pour nos travers destructeurs.
Le défi est que nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons choisir comment nous le voyons et l’expliquons, ce qui modifiera la manière dont nous le ressentons, et ainsi son impact sur nous. Accuser les autres (parents, amis, voisins) pour le chemin pris par notre vie est une excuse usée et démodée. Le véritable changement viendra de nous et uniquement de nous.
Rencontre avec Nos Saboteuses Secrètes 🎭
Les trois saboteuses sont des conclusions subconscientes tirées à un certain moment de notre vie, des marques indélébiles qui nous guident jusqu’à la mort. Elles sont négatives par nature. Elles déforment tout ce que nous voyons et entendons, et nous condamnent à la vie que nous menons actuellement.
Elles représentent une structure interne constante que nous avons élaborée inconsciemment pour assurer notre sécurité et notre survie, et pour que jamais rien ne change. C’est le paradoxe : cette structure nous pousse à nous dépasser, mais elle a en même temps besoin d’être constamment rassurée sur sa propre existence, parce qu’elle nous sert de protection. C’est pourquoi nous passons notre temps à nous fourrer dans la merde pour ensuite nous sortir de cette même merde dans laquelle nous nous sommes fourrés tout seuls !.
La Saboteuse N°1 : Toi (La Conclusion Personnelle) 👤
La première saboteuse est la conclusion que vous avez tirée sur vous-même. C’est un chuchotis dévastateur qui murmure dans l’abysse de votre subconscient, un bourdonnement familier qui vous tracasse, vous aiguillonne à devenir meilleur, puis vous réduit à ce qu’il vous susurre.
Ces conclusions ne sont jamais positives et ne commencent pas par « Je suis le meilleur ! ». Au contraire, elles sont une critique interne et répétitive envers vous-même. Elles forment votre « moi de référence », celui sur lequel toute votre vie se calque.
Exemples de conclusions personnelles :
- « Je ne suis pas assez intelligent. »
- « Je suis un loser. »
- « Je suis différent. »
- « Je n’ai aucune importance. »
- « Je suis un incapable. »
- « Je ne suis pas aimé. »
- « Je ne vaux rien. »
Cette saboteuse est comme une traînée de graisse sur votre vision de la vie, qui brouille tout et apparaît nettement quand vous échouez, vous étouffant. Elle vous ramène toujours à la case départ, créant un effet « yo-yo » dans votre existence. Même les succès ou les compliments ne peuvent la libérer de son emprise.
L’auteur utilise l’exemple d’Ebenezer Scrooge, qui a construit sa vie autour de la conclusion qu’il n’était capable ni de trouver l’amour ni d’être aimé, se réfugiant dans l’accumulation d’argent. Mais cette conclusion le rongeait, l’empêchant de voir la réalité. Nous cachons ces conclusions au monde, façonnant notre existence pour qu’elles restent secrètes.
La Saboteuse N°2 : Eux (La Conclusion Sociale) 👥
La deuxième saboteuse, votre « conclusion sociale », est le prisme par lequel vous observez et interagissez avec les autres. Comme la première, elle a été absorbée par votre éponge magique dans votre jeune âge, provenant de vos interactions avec votre famille, amis, professeurs, etc.. Ce n’est pas ce que les gens sont réellement, mais ce qu’ils sont pour vous.
Gary John Bishop insiste : vous n’êtes pas une victime de votre passé, à moins que vous ne choisissiez d’en être une. La bonne nouvelle est que si vous admettez être à l’origine du désordre, vous reconnaissez aussi que vous pouvez le corriger. Il faut fournir autant d’efforts pour mener une vie de merde qu’une vie de rêve. Et vous êtes le seul à pouvoir choisir laquelle vous voulez mener.
Cette conclusion sociale est un mode de survie idéal, car les gens sont imprévisibles. En tirant des conclusions sur eux, nous créons un sentiment de certitude. Mais nous employons souvent notre énergie à survivre à des événements qui ne le nécessitent pas.
Ces conclusions sont également négatives, comme :
- « Les gens veulent tout contrôler. »
- « Les gens ne sont pas fiables. »
- « Les gens vont m’abandonner. »
- « Les gens ne m’accordent aucune importance. »
- « Les gens sont égoïstes / cruels / manipulateurs. »
Un simple incident, comme se perdre deux minutes de son père au supermarché, peut suffire à créer une peur profonde qui se transforme en une conclusion comme « Les gens vont m’abandonner ». Une fois ces conclusions tirées, elles deviennent indélébiles dans notre subconscient.
Nous regardons constamment les gens à travers le prisme de ces conclusions, les « mettant à l’épreuve » pour voir s’ils correspondent. Notre « scanner à code-barres » interne est constamment actif, jugeant et attribuant des notes. Si quelqu’un déplaît, nous rassemblons des preuves pour l’éloigner de nous, nous enfermant encore plus dans notre mécanisme. Gary John Bishop, pour sa part, a conclu que « Les gens se foutent de tout », ce qui le pousse à agir de manière excessivement indépendante, comme lorsqu’il a déplacé seul un canapé géant. L’indépendance, bien que parfois utile, peut conduire à la solitude.
La Saboteuse N°3 : La Vie (La Conclusion Existentielle) 🌍
La dernière saboteuse, souvent la plus difficile à identifier, est la conclusion que vous avez tirée à propos de la vie elle-même. Pas seulement de votre vie, mais de LA vie, avec toutes ses complexités, ses problèmes sociaux, politiques et tragédies.
L’auteur se méfie de la « positive attitude » ambiante, qui, selon lui, peut masquer une forme de déni de la gravité de certaines situations. Si la vie était vraiment merveilleuse, nous n’aurions pas besoin de nous le répéter constamment. Au fond de notre subconscient se trouve une conclusion sur la vie qui n’est jamais bonne nouvelle, comme :
- « La vie est dure. »
- « La vie est compliquée. »
- « La vie est une lutte. »
- « La vie est ingérable. »
Ce que nous pensons de la vie donne le ton à tout le reste. Si vous avez conclu que « La vie est une lutte », vous vous donnerez un mal de chien pour la remporter, mais vous ne ferez en réalité que la perpétuer indéfiniment. Vous ignorerez ou saboterez les opportunités de changement qui vous paraissent trop faciles ou trop complexes, replongeant dans votre lutte.
Même si vous réussissez apparemment bien en apparence, cette conclusion intérieure vous tire vers le bas. « Ce que vous affrontez intérieurement ne correspond que rarement avec ce qui se passe à l’extérieur ». Lorsque vous êtes sur le point de réussir, une petite voix dans votre subconscient peut vous dire : « quelque chose cloche. La vie est une lutte, ça ne peut pas être aussi facile ». C’est un plafond de verre invisible qui vous ramène au sol, vous prouvant la véracité de votre conclusion.
Cette saboteuse peut pousser certaines personnes à baisser les bras et à se résigner, estimant qu’il ne sert à rien d’atteindre leur potentiel si « la vie est décevante ». Elle peut se manifester dans des prétextes comme « L’argent est la racine du mal » pour éviter les complications associées à la réussite financière. Dans le cas de Gary John Bishop, sa conclusion « La vie est une lutte » le pousse à se battre constamment, même en vacances, perpétuant ainsi cette lutte.
Le Point d’Expérience : Là Où Tout Se Joue 🗺️
Lorsque les trois saboteuses se combinent, elles forment votre « point d’expérience ». Ce n’est pas un simple « point de vue », mais un sentiment et une expérience extrêmement personnels de ce qu’est être vous. C’est l’angle depuis lequel vous considérez tout ce que vous traversez, votre point de départ unique et personnel dans la vie.
Notre Ancrage Invisible ⚓
Chaque matin, vous vous réveillez dans « votre monde », un monde unique habité par des nuances, des réflexes émotionnels et des partis pris provenant tous de votre point d’expérience. Vos trois saboteuses vous ont façonné de manière intégrale, expliquées jusqu’ici par vos humeurs, sentiments et comportements.
Vos espoirs et vos rêves commencent toujours au même point de départ auto-imposé. Vous êtes constamment en train de grimper vers un nouveau but, mais l’autosabotage frappe lorsque vous vous rapprochez de la réussite. Lorsque vous êtes en « terre inconnue » (par exemple, après avoir fait des progrès financiers ou physiques), les vieilles habitudes et émotions reprennent le dessus.
Le Piège du « Un Jour… » ⏳
Vous êtes programmé pour rester en lieu sûr, dans un monde familier et bien défini, obéissant à vos conclusions profondes, même si elles sont déplaisantes. La nouvelle vie que vous désirez nécessite que vous changiez, mais vous êtes tiré et aveuglé par vos saboteuses, qui vous ramènent à votre point d’expérience comme un aimant. Votre subconscient sabote ce que vous avez construit pour que votre vie revienne à la « normale ».
Votre éponge magique, refuge de vos saboteuses, est devenue dure, rêche et imperméable à la nouveauté, vous condamnant à répéter les mêmes comportements. C’est pourquoi vous vivez une vie de « Un jour… » où la satisfaction et l’accomplissement sont toujours remis à plus tard.
Selon Jean-Paul Sartre, notre vie est une longue « recherche de l’être ». Nous cherchons à « être » une version différente de nous-mêmes, capable de résoudre notre dilemme. Mais « être » n’est pas une possession que l’on peut stocker. La confiance en soi, la passion ou l’amour existent déjà au fond de vous, avec toute la puissance des océans. Vous êtes déjà ce que vous cherchez à atteindre.
Comment Sortir du Cycle : Accepter pour Mieux Dévier ✨
La plupart des gens veulent zapper la partie « galère » et passer directement à la partie « sympa ». Mais Gary John Bishop insiste : une véritable transformation implique de la souffrance et la confrontation de ce que nous avons fait de notre vie : les relations brisées, les échecs, les regrets, le ressentiment.
Le Pouvoir de l’Acceptation 🙏
Le changement commence avec l’acceptation. L’acceptation de ce qui est déjà. Comme le disait Jung, il faut accepter chaque partie de soi-même : le bon, le mauvais, le clair et l’obscur. La véritable acceptation, c’est de laisser quelque chose tel quel, sans y réagir, sans désirer que ce soit mieux ou différent, sans que cela nous inspire la moindre émotion.
Il ne s’agit pas d’ignorer ou de réprimer les recoins sombres de notre subconscient, car ils ne disparaîtront pas. Au contraire, nos tentatives de les chasser ne font qu’empirer leur emprise. L’objectif est de les accepter, de les laisser tranquilles dans le noir. Sonder et examiner nos conclusions permet de découvrir notre point d’expérience et de faire la paix avec l’idée que nos conclusions font partie de nous, sans nous définir entièrement. L’acceptation est une pratique, un exercice conscient pour se libérer des réactions automatiques et des déclencheurs.
La « Déviation » : Sculpter Son Avenir Dès Aujourd’hui 🎨
Notre passé domine notre potentiel. Nous ne menons pas une vie où « tout est possible », mais une vie où « certaines choses sont possibles, d’après mon passé ». Nous sommes enchaînés à notre point de départ du passé. Notre vie est une « farce » qui se répète, comme le disait Karl Marx.
Gary John Bishop nous alerte : nous sommes tombés dans un piège, celui de chercher des réponses là où il n’y en a pas, en tentant de changer ce qui est inchangeable. La solution n’est pas de combattre nos saboteuses, mais de les ignorer et de pratiquer la « déviation ».
Le philosophe Alan Watts expliquait que notre bon sens ordinaire voit le temps comme un mouvement du passé vers l’avenir, où ce qui se produit est le résultat de ce qui s’est déjà produit. Cela nous rend accros à l’idée que ce que nous sommes vient de ce que nous avons été, et que notre espoir est d’améliorer ce passé.
La « déviation » consiste à ne plus nourrir la contrariété, mais à introduire un objet entièrement nouveau et plus intéressant dans notre esprit. Notre cerveau se laisse absorber par ce nouvel objet, oubliant le reste : c’est le « pivot authentique ». Notre vie ira toujours dans la même direction que ce à quoi nous consacrons notre attention, notre temps, notre énergie et nos actions. Si nous résistons à un événement, il persistera. Il est temps de pivoter pour se concentrer sur ce qu’il y a de neuf, sur notre potentiel et sur la trace que nous voulons laisser derrière nous.
Vivre Informé par l’Avenir, Non Modelé par le Passé 🚀
Richard Buckminster Fuller a dit : « On ne change jamais les choses en luttant contre la réalité existante. Pour changer quelque chose, il faut bâtir un nouveau modèle qui rendra le modèle existant obsolète. ». C’est la proposition de Gary John Bishop : créer un tout nouveau modèle de vie, une approche osée et revigorante.
Au lieu d’être tirés par le passé, nous devons nous laisser guider et informer par l’avenir. Les grandes corporations, par exemple, créent leurs futures tendances en se fixant un objectif futur et en travaillant à l’envers, en laissant leur vision du futur impacter leur présent.
Il ne s’agit pas de « prédire » l’avenir, mais de le créer. Comme Michel-Ange sculptant David, il n’a pas « créé » la statue, il a « retiré de ce bloc tout ce qui n’était pas David ». Il a sculpté à partir de l’avenir jusqu’à ce qu’il se réalise. De même, nous devons « sculpter » notre vie en retirant ce qui n’est pas l’avenir que nous désirons.
Il ne s’agit pas de se fixer des objectifs pour un jour lointain, mais de peupler notre vie actuelle avec le genre d’activité et de raison d’être qui nous rend vraiment vivants, en sculptant chaque jour notre énorme bloc de pierre pour révéler un avenir que nous avons toujours cru hors de notre portée. Si Gary John Bishop est devenu écrivain, ce n’était pas un objectif à atteindre, mais une vie à vivre. Il a commencé par être écrivain, et a bâti une vie en faisant en sorte que ça marche, se laissant motiver par les défis d’un écrivain.
Conclusion : Votre Vie, Votre Chef-d’Œuvre à Sculpter 🎨✨
Ce livre est une invitation à ne pas rester planté là à vous demander ce qu’il faut faire de votre existence, mais à agir. L’avenir est vaste et illimité si vous laissez le passé derrière vous. Il s’agit de créer une vie qui vous poussera à accomplir de nouveaux actes, à obtenir de nouveaux résultats, une nouvelle vie, possible dès maintenant.
Vous devez vous demander, chaque jour, et pour le reste de votre vie : « Qu’est-ce que mon avenir me dit de faire, là, maintenant ? ». Quelle que soit la réponse, petite ou grande, FAITES-LE !. Vos peurs, vos doutes, vos vieilles habitudes et votre dialogue de sabotage seront toujours là, mais vous avez le choix d’agir conformément à l’avenir que vous avez créé. C’est un engagement total, sérieux, entier et sans exception envers ce que vous voulez provoquer.
Même si vous « merdez », l’important est de continuer à travailler votre pierre, à sculpter et à buriner votre chef-d’œuvre. Car, comme le disait Heidegger, quand nous comprenons notre « être-jeté », notre vie s’ouvre d’un coup, nous permettant de le surpasser et d’explorer ce que c’est qu’être humain. Cela demande de l’appropriation, de prendre la responsabilité de tout ce dont vous êtes conscient.
Votre Vie : Un Chantier en Perpétuelle Évolution 🚧
Vous n’êtes pas défectueux, il n’y a rien à réparer. Vous n’êtes pas une chaise, mais une expression. Alors, bougez-vous et allez exprimer votre avenir. Rendez-le grandiose, quelque chose qui vaille la peine d’y consacrer votre vie.
Le problème, selon l’auteur, c’est que vous vous ennuyez ! Vous vous ennuyez à mourir dans votre petite baignoire de « conneries » prévisibles et ordinaires. Votre vie est devenue une tentative barbante de vous libérer d’un passé dont vous avez déjà décidé que vous ne pourriez jamais vous débarrasser.
Alors, emmerdez le passé, révélez un avenir audacieux, sautez le pas et passez à l’action. Prenez-vous en main. Assumez votre vie, ce qu’elle a été, ce qu’elle va devenir, et ce que vous devez faire pour rester conscient des possibilités que vous offre chaque jour.
Le futur est déjà là. Alors, bordel, qu’est-ce que vous comptez faire ? 🔥